dimanche 22 juillet 2018

Jour 18 - Et ce musée est gratuit ?!

Pour cette première journée à Wellington, on se lève tranquillement vers 10H. Nous avons tous bien dormi. Les lits nous changent de ceux de Napier. Confortables et moelleux. Enfin, un peu moins que Léopold, qui est sur le canapé-lit. Malgré tout, il a profité de sa nuit. (C'est un dur, le beau-frère.)


Le programme du début de la journée est très simple. Nous nous baladons au centre-ville. On finit par s'arrêter au niveau du port pour manger dans un restaurant asiatique. Léopold a failli y laisser sa langue à cause d'un plat trop épicé que l'on peut traduire par "feu d'artifice". Il aime montrer qu'il est grand et fort, mais ça lui réussit rarement.

Ce volatile n'est pas le beau-frère.

Nous allons ensuite au musée Te Papa de Wellington, qui est quasiment entièrement gratuit. L'an passée, le musée de la civilisation au Québec m'avait bluffé par son interactivité, mais il était payant. Par conséquent, je ne m'attendais pas forcément à trouver une qualité équivalente en terme de présentation.

Nous avons débuté par une exposition sur Gallipoli, une guerre ayant fait pas mal de victimes. Ah bon ? Sans déconner ? Bon, pour être sérieux deux minutes, Wikipédia précise qu'il s'agit d'un affrontement de la Première Guerre Mondiale, qui opposa l'Empire Ottoman aux britanniques et aux français du 18 mars 1915 au 9 janvier 1916. Il marqua durement la Nouvelle-Zélande, puisque la campagne menée par les soldats néo-zélandais et australiens à Gallipoli se solda par un échec et de nombreux morts.


Le début est surprenant. Un soldat géant nous accueille. Malgré sa grandeur, il est saisissant de réalisme. Le sang est reproduit, tout comme la pilosité. Je m'attends presque à ce qu'il s'anime.


Chaque partie de l'exposition débute ainsi par un géant représentant quelqu'un ayant été présent dans cet affrontement (soldats ou encore une infirmière). Puis, une salle nous dévoile divers éléments de cette guerre. Voilà de quoi donner envie de s'intéresser à ce conflit que peu de gens connaissent.


Pour marquer durablement les esprits, je pense qu'il est primordial de sortir de l'image du musée se contentant d'être passif avec le public. Il faut le brutaliser pour le faire réagir.

Dans le cas présent, c'est magistralement orchestré. Ce qui est particulièrement réussi, c'est que cette partie de l'Histoire est présentée via les yeux des gens ayant participé réellement à cette bataille. L'impact n'en est que plus important sur les visiteurs.



À la sortie, il nous est proposé de laisser un message anonyme sur une fleur en papier à jeter aux pieds d'un dernier géant. La symbolique est forte et elle finit de me donner un assez gros coup de massue sur la tête.


Je ne vous cache pas qu'on est sur le choc en quittant le lieu, mais nous continuons notre visite avec les autres étages. Ces derniers nous dévoilent de multiples choses sur les maoris, l'art moderne, les transformations désastreuses faites par l'homme en Nouvelle-Zélande, les espèces animales, etc.


Ce musée fut l'un des plus beaux et complets que j'ai pu visiter malgré mon niveau anglais. Et c'est gratuit tous les jours de la semaine ! J'en ai profité pour y laisser une trace éphémère de mon passage sur un mur consacré aux messages des visiteurs.


Pour terminer notre journée, nous nous sommes tout simplement posés dans un bar-restaurant, où nous avons finalement manger.

Une belle petite journée enrichissante.

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