dimanche 8 juillet 2018

Jour 4 - Mon anglais, cette frustation...

Parlons de cette première journée officielle à Auckland. Après un bon dodo réparateur, quoi qu'un peu plus difficile pour ma part, nous allons nous promener pour découvrir le coin et prendre un petit déjeuner.

La veille, nous avions découvert certaines rues, dont Queen Street, où Camille s'est achetée ce matin sa nouvelle paire de chaussure à Kathmandu. Ça l'a fait chier, mais elle n'avait pas d'autres choix. Comment ? Pourquoi je ne lui ai pas offert ? Non, mais vous ne voulez pas aussi 100 balles et un Mars ? (Expression ringarde, bonjour !)

Sur la route, mon impression de la veille se confirme. Auckland est une ville multi-culturelle. D'après Léopold, le lieu regroupe 1/3 de la population néo-zélandaise comptant environ 4,7 millions d'habitants. Le territoire de plus de 268 000 km² n'est pas très peuplé.

Notre escapade finit par nous conduire à un port de plaisance fort agréable malgré un temps gris et pluvieux. On prend l'air, on boit un coup. Ça nous fait du bien après toutes ces heures de vol.


On s'arrête pour manger au Crab Shack, un restaurant de poissons délicieux. Bon, je sais, jusque-là, on ne fait pas attention, mais c'est le premier jour. De plus, à part des petites épiceries proposant chips, gâteaux et alcool, on ne trouve pas l'ombre d'une supérette pour faire des courses. Bref, on se régale et on passe un bon moment. C'est le principal, non ?

Burger à l'agneau. Un régal !

Peu après, on entre à Real Groovy, un magasin de vinyles, qui propose en réalité tout un tas de choses telles qu'une profusion de DVD/Blu-ray et de merdouilles en tout genre. Un endroit plutôt sympa, où nous ne restons pas longtemps. Léopold tient à nous emmener à l'un de ses endroits favoris.

Après une bonne marche d'environ 30 minutes, on débarque au Cakes n Ladders. C'est un café proposant des jeux de société. Pour une heure passée, chaque personne paye 2,5 dollars néo-zélandais. Ce n'est pas comme je le pensais, mais c'est très agréable. Le lieu a une collection variée de jeux à disposition pour les consommateurs. Le beau-frère nous fait découvrir un jeu de cartes : Century. Le principe est d'acheter des golems avec le plus grand nombre de points via un système de cristaux. Un jeu plus stratégique qu'il n'y paraît au fur et à mesure des parties. Après une bonne heure et demie, on souhaite tester autre chose. Seul souci, mon anglais.


Ceux qui me connaissent le savent. En anglais, je suis une véritable quiche. Il est vrai que je ne fais pas beaucoup d'efforts, mais ça n'a jamais été mon truc. Néanmoins, je ne pensais pas un jour être autant frustré à cause de mon niveau dans cette langue. Évidemment, la majeure partie des jeux nécessitent de lire du texte, ce qui m'est difficile. L'intérêt qu'on m'aide reste peu intéressant dans la mesure où beaucoup de jeux imposent des confrontations entre les joueurs. Du coup, après 2-3 tentatives, on part à contrecœur. Je me sens coupable d'empêcher Léopold et Camille de jouer davantage. Ils me disent l'inverse, mais ça ne m'empêche pas de me sentir con.

Mais assez d’apitoiement sur soi (*tousse*), et passons à la fin de la journée, qui nous amène à la visite de la Sky Tower, une tour impressionnante de 328 mètres de haut. Il n'y a pas à tortiller du cul, la vue est imprenable et magnifique. Une belle façon de conclure cette première journée.


En dépit de son aspect de grande ville, Auckland ne donne pas une impression d'étouffement. C'est particulièrement plaisant de s'y promener et de voir autant de cultures vivre ensemble.

Je suis le maître du monde !

2 commentaires:

  1. J'imagine bien là frustration que tu as eu. Pour palier un peu à ce soucis, tu peux installer Google traduction, la fonction caméra te traduit (approximativement certes) les textes que tu lui montres.
    Ça peut être utile parfois ��
    Et oui, je veux bien un mars ��
    Ta biche

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    1. Merci pour le tuyau, mais ça aurait été sans doute trop long. Ah, et désolé, j'ai mangé le Mars :D

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