Soyons honnête, les dernières villes que nous avons faites n'avaient pas grand-chose à proposer dans leur centre hormis des commerces touristiques. Fort heureusement, la Nouvelle-Zélande possède de magnifiques paysages dont des lacs. Taupo n'échappe pas à cette règle. On fait vite le tour du centre, mais son lac vaut le détour.
Sans surprises, notre journée fut dédiée à la marche en dépit des risques pour nos vies. Car oui, il y a une chose que je n'ai pas encore signalé au sujet de la Nouvelle-Zélande. Les habitants conduisent comme des pieds et sont des dingues au volant. Je m'étais déjà fait la réflexion avec les bus que nous avons pris et où les chauffeurs semblaient vouloir arriver à destination aussi vite que possible.
Néanmoins, ce qui me surprend le plus, c'est que les piétons ne sont pas prioritaires ici. Si vous attendez pour traverser dans l'espoir qu'une voiture s'arrête, je vous conseille de prendre un sandwich ou deux. Les automobilistes s'en foutent royalement des piétons et ralentissent à peine s'ils vous voient traverser. Limite, vous vous faites regarder de travers en voulant passer.
Pour un pays qui accorde une aussi grande importance à son environnement, j'avoue avoir du mal à comprendre pourquoi les piétons ne sont pas mis en avant.
Certes, aux feux de croisement, il existe des signalements pour les piétons assez réactifs contrairement en France. Il est d'ailleurs bon de noter qu'un sifflement s'active à chaque fois que le feu piéton passe au vert. La Nouvelle-Zélande est le premier pays à avoir opté pour ce dispositif à destination des aveugles. De plus, un indicateur du temps restant pour traverser est présent.
Quant au reste, priez pour vos vies et comptez sur votre bonne étoile. Il y a des semblants de passages piétons appelés passages de courtoisie, mais sans aucun marquage sur la route. Les voitures sont censées vous laisser passer, mais vous pouvez toujours courir.
Enfin bon, ça fait aussi partie de la découverte d'un pays que de repérer ce type de différence. Je vous tiens au courant si je finis pas perdre une jambe.
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