samedi 7 juillet 2018

Jour 1 à 3 - On pue, on est crevé, on en a ras le cul !

Oui, je sais. Je suis vulgaire. En même temps, si vous passiez pratiquement 48 heures de voyage pour arriver à votre destination, je pense que vous seriez quelque peu sur les nerfs. Et je ne parle pas de l'absence de douche. Je vous laisse imaginer la puanteur des aisselles et de la couche de gras sur le corps.

Mais n'allons pas trop vite. Débutons par le commencement. Mon très cher beau-père nous dépose à la Cité Europe à Calais jeudi en fin de matinée. Un bus doit passer à un arrêt pour 12H30. De mémoire, il est environ 11H quand nous arrivons et nous devons être présent à partir de 11H30. On en profite pour aller boire un verre et faire un tour rapide au Disney Store, où une partie de l'entrée est consacrée au film Les Indestructibles 2. Nous ne sommes même pas encore partis qu'on a envie d'acheter plein de choses. On se retient et on se rend au point de rendez-vous. Point de bus pour le moment. Les minutes passent, et je suis stressé. Pour rien au final, puisque le bus passe peu après 12H30.

Contrairement à ce que le temps du trajet nous laissait penser, nous ne sommes pas conduits au ferry, mais au Tunnel sous la Manche. Deuxième fois que j'ai l'occasion de le prendre, et je trouve le trajet étouffant. Nous sommes à Londres vers 15H45 (heure locale). Notre avion décolle à 22H40. Nous avons le temps de nous promener. Camille m'emmène à la librairie Waterstones Piccadilly, dont l'une des vitrines est consacrée à la sortie du dernier livre de l'auteur David Walliams, qui est considéré comme le nouveau Roald Dahl. Le cœur de Camille saigne à la vision du rayon jeunesse richement garni et décoré. Les éditions anglaises apportent clairement un soin tout particulier à leurs ouvrages contrairement aux versions françaises d'apparence plus banale. Hélas, nous ne pouvons rien emmener. On est déjà assez chargé.


D'ailleurs, à cause des bagages et de la chaleur, on décide de se rendre directement à l'aéroport de Heathrow. L'endroit est franchement agréable (et surtout climatisé). On refait le plein des gourdes grâce à des fontaines en libre accès (Belle idée !) et on décide d'aller manger. On s'arrête au Wondertree. La configuration du lieu donne l'impression de ne pas être dans un aéroport, et on parvient à recharger un peu les batteries (à savoir nos téléphones et nos bidous).


On finit par embarquer pour un vol d'une dizaine d'heures. Bon, là, rien d'intéressant à signaler. J'ai juste dormi et sans doute pas mal ronflé. Une fois à l'aéroport de Pékin, on commence à sentir le fauve, mais on se dit qu'on va pouvoir sortir un peu surtout que notre escale dure presque 10 heures. Malheureusement, une sympathique conseillère semble nous faire comprendre qu'il y a trop de demandes de visa de 72 heures et pas suffisamment de gens pour gérer. À contrecœur, on reste sur place. (En vrai, pour ne rien vous cacher, la fatigue est palpable et la chaleur est étouffante.)

On fait donc le tour de l'aéroport plutôt sinistre, il faut bien l'avouer. Les chinois font quand même sacrément la gueule et ont des manières étonnantes. Ça rote ou ça passe devant dans les files. Bref, ça se croit tout permis. On m'avait prévenu, mais je ne m'attendais pas à un tel manque de civilité et d'hygiène. (Il suffit d'entendre les bruits aux toilettes.) Mais arrêtons de se poser en donneur de leçons. Les européens ne sont pas forcément mieux.

Suite à un KFC peu ragoûtant, on continue de se promener, et puis... ben... on se fait vite chier ! Heureusement, Camille a la gentillesse d'avoir l'une de ses semelles à moitié décollée. Elle marche désormais comme une nageuse avec des palmes. Elle trouve toujours des manières de me faire rire. Elle est adorable. (Bon, au fond d'elle, elle pleure, car elle va devoir se racheter des pompes à Auckland, mais on se marre pas mal sur le moment.) Pour immortaliser l'instant, je prends une photo de la semelle en la jetant dans la poubelle. (Paix à son âme.)

Non, pas la trempette !

On va ensuite s'asseoir. On somnole, on joue à la bataille et on attend que les heures passent. Vers 1H10, notre avion décolle pour la dernière ligne droite. Encore combien de temps ? 13 putains d'heures... On pue, on est crevé, on en ras le cul...

Je dors, puis je matte Independance Day : Resurgence et Jason Bourne avant d'arriver. On récupère nos bagages, on passe les contrôles effectués en mode yolo et on sort. (Bordel !) Léopold est présent avec un crâne drôlement rasé. Peu importe, on lui fait un gros câlin et on prend une navette pour se rendre à la location au centre d'Auckland. Il s'agit d'un immeuble proposant, entre autres, des appartements à louer de courte durée.


Après avoir galéré pour trouver la clé de l'entrée, qui est au final cachée en-dessous d'un pot de fleur, on pose les valises et on prend une douche. (Libéré, délivré de la puanteur !) Ah oui, avec les heures de voyage et les décalages, nous sommes déjà samedi soir. Il est 19H passé, et on va manger un morceau. On s'arrête au Mexican Cafe, où je déguste mon premier chimichanga. Cette fois-ci, pas de moules-frites en premier repas comme au Canada. Néanmoins, on n'échappe pas à la présence de deux français parmi les serveurs. Le monde est vraiment petit même à l'autre bout du globe.

Chimichanga !

Après cette soirée de retrouvailles très sympathique, nous rentrons. Le décalage se fait sentir. On est arrivé, douché et nourri. On peut aller pioncer dans un bon lit avec le beau-frère sur le canapé. YES !

2 commentaires:

  1. Eh oui, les chinois sont étonnants!
    Je pense que tu as fait le même KFC que moi à l'époque ☺
    Hâte de lire la suite de ton aventure ��
    Ta biche

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