vendredi 20 juillet 2018

Jour 16 - Et si je me mettais à l'anglais ?

J'en connais certains qui ont dû cracher leur café (ou toute autre boisson) par le nez en lisant ce titre. Je l'ai déjà dis, je suis une bille en anglais. Jusqu'à présent, ça ne m'a jamais manqué, mais depuis que je suis en Nouvelle-Zélande, il me manque quelque chose. Camille et Léopold font ce qu'ils peuvent pour me servir de traducteurs, mais j'ai l'impression de passer à côté de pas mal de petites choses.

Prenons ce matin où Camille m'emmène dans une boutique de souvenirs au coin de la rue où se trouve l'auberge. Au milieu d'un lieu très art-déco, une dame âgée nous accueille avec un grand sourire. Elle me fait immédiatement pensée à l’actrice Gloria Stuart racontant son histoire dans le film Titanic

Voyant que je ne parle pas anglais, elle s'efforce de m'expliquer en français l'histoire de Napier. En 1931, un tremblement de terre a ravagé la quasi-totalité de la ville. Mais au lieu d'être reconstruite à la va-vite, tout fut rebâtit en s'inspirant du style art-déco faisant de Napier un lieu unique en Nouvelle-Zélande. 


En dehors de larges routes et de bâtiments dépassant rarement le premier étage, l'architecture de la ville n'a rien à voir avec d'autres. On a l'impression d'être à Los Angles ou Hollywood dans les années 30. Encore une fois, c'est une sensation étrange de s'y promener et d'admirer les façades. 

Après avoir fait un petit tour dans le magasin, la dame nous interpelle à nouveau pour nous proposer un documentaire de 20 minutes sur Napier. Elle s'est embêtée à retrouver une version française. Nous acceptons et nous apprenons pas mal d'éléments sur l'architecture, qui s'inspire notamment du style égyptien. 

Une fois sorti de la boutique, je me sens nul. Cette femme a fait des pieds et des mains pour partager la culture de sa ville alors que je suis infoutu d'aligner deux mots en anglais. Il faut que je me bouge le cul pour dépasser cette barrière de la langue, qui m'effraie depuis trop d'années.

Je vais tâcher de me renseigner sur des formations. D'un point de vue personnel, ça ne pourra que m'être bénéfique. Côté boulot, ça n'apportera pas de vrai plus même s'il arrive que des clients anglais de passage visitent la librairie. (Chef, si tu me lis, tu peux essayer de me trouver des formations ? Merci ! Bisou.) Qui sait, je pourrai même parler un jour anglais. En tout cas, l'espoir fait vivre !

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