jeudi 27 juillet 2017

Jour 21 - Dernier jour...

Cette fois, ça y est, le dernier jour au Canada est arrivé. Certes, nous ne partons que demain vers 17H pour l’aéroport, mais c'est notre dernière journée officielle dans ce beau pays. Devinez ce que j'ai fait durant ma dernière matinée ? Visiter des monuments ? Me promener dans les rues ? Aller dans un parc ? Pas du tout, j'ai fais les boutiques de comics !

Retour donc à Capitaine Québec. De leur côté, Camille et Léopold partent à la recherche d'une autre fresque de Leonard Cohen, qui serait en train d'être réalisée. Arrivé à la boutique, je fais rapidement le tour des nouveautés de la semaine. En ce jour de sortie hebdomadaire pour les mensuels, je souhaite me procurer le premier numéro de la nouvelle série Go go Power Rangers. (Oui, je sais, je suis foutu.) Hélas, il n'est pas présent. La majeure partie des nouveautés concerne celles éditées par Marvel et DC, à savoir les deux plus grosses maisons d'édition de comic books.

Après vingt minutes, je retourne à 1,000,000 Comix. J'y retrouve le même vendeur à chapeau un brin austère derrière sa caisse. Pourtant, cette fois-ci, il est différent. Je ne sais pas si c'est parce qu'il se souvient de moi ou qu'il a vu que j'avais un numéro de la série Mighty Morphin Power Rangers dans les mains, mais il vient vers moi pour me dire que le numéro 1 de Go go Power Rangers était arrivé. De plus, il me fait savoir que je ne dois pas hésiter si j'ai la moindre question à poser.

Mon intuition était donc la bonne. Malgré une première impression assez mauvaise, les vendeurs de comics au Canada se révèlent tout à fait sympathiques dès qu'une habitude commence à s'installer. Il faut dire que c'était mon troisième passage dans le magasin en peu de jours, et que j'y trainais un certain temps. Pour ma dernière visite, j'y reste près d'une heure à fouiller des bacs de comics pour dénicher quelques licences qui m'intéressent. Je repars avec une belle fournée, dont un numéro de la série Edward aux mains d'argent pour Camille. 


Alors qu'il est 12H30, je la rejoins, ainsi que Léopold, à notre lieu de rendez-vous, Amusement 2000 Plus, pour quelques parties d'arcade. Le bonheur.

Au déjeuner, nous nous arrêtons dans une brasserie pour manger. Léopold et moi, nous prenons un plat formant la fusion parfaite entre un hamburger et une poutine. Excellent !


Pour tâcher de perdre ces millions de calories, direction le jardin botanique pour une petite visite des lieux. Un endroit magnifique qui donne envie d'y faire une sieste. 


On y croise quelques écureuils, dont un très proche de nous en train de manger des cacahuètes sur un arbre.

« Cette cacahuète est à moi ! »

Mention spéciale au jardin japonais, qui abrite une collection impressionnante de bonzaïs. Le plus vieux a 275 ans.


Après un court passage à l’insectarium, nous rentrons. Fatigué de la journée, je décide de dormir tôt (en gros, je fais mon petit vieux), tandis que Léopold et Camille partent assister à un feu d'artifice. Demain, c'est direction la maison.

Quelques jours après mon retour, je publierai un bilan de ce voyage inoubliable.

mercredi 26 juillet 2017

Jour 20 - Hommage à Leonard Cohen

Je suis tout sauf ce qu'on peut appeler un amateur de musique. En dehors de bandes originales de films et des premiers hits de Michael Jackson, mon répertoire musical est quasi inexistant. 

Du coup, quand j'ai appris le décès de Leonard Cohen, l'annonce m'a fait ni chaud ni froid. Je ne le connaissais pas. Heureusement pour ma culture, je commence peu à peu à me familiariser avec l'aura qu'il a pu avoir de son vivant auprès du public. Mon beau-père en est un grand fan, et lorsqu'il a appris que nous allions au Canada, il a demandé à ses enfants de prendre une photo de sa tombe.

C'est ainsi qu'aujourd'hui, nous nous sommes rendus au cimetière juif de la congrégation Shaar Hashomayim à Montréal, la ville natale du l'auteur. Il y repose depuis le 10 novembre 2016 auprès d'autres membres de sa famille.

Sachant qu'il est particuliérement connu au Canada et ailleurs, je m'attendais à trouver facilement sa tombe. Je pensais même y trouver plusieurs admirateurs. Rien de tout ça, nous sommes seuls dans ce vaste cimetière, où les pierres tombales se ressemblent quasiment toutes dans le sens où elles sont d'une grande simplicité. Pas de photos, seulement le nom avec les dates de naissance et de décès des défunts. 

Nous nous sommes mis à chercher, ce qui ne fut pas une mince affaire, car le nom de Cohen est très répandu.

Je dois avouer que je ne suis pas adepte des cimetières. Malgré tout, il faut reconnaître que ce sont des lieux paisibles et curieusement agréables.

Après avoir patrouillé presque une heure, nous nous arrêtons pour que Camille puisse trouver des images de la tombe sur internet. Une fois trouvé, nous repartons chacun de notre côté jusqu'à ce qu'enfin Camille m'interpelle. La tombe se trouve près de l'entrée.

Très cher monsieur Cohen, je ne sais pas si vous étiez un petit plaisantin, mais vous nous aurez donné du fil à retordre.


L'emplacement est simple. Il y a une grande pierre tombale avec le nom. Juste en face, plusieurs tombes de la famille de l'auteur sont recouvertes de petites fleurs. J'avais déjà remarqué ce détail en arrivant. Par contre, pas de pots ou de germes de fleurs déposés. Ce n'est pas dans la tradition juive, et l'usage veut qu'on dépose des pierres sur les tombes. Cette coutume viendrait du fait qu'il n'y avait pas de pierres tombales imposantes auparavant et qu'on marquait l'emplacement des morts par des pierres qu'on déposait à chaque passage.

Forcément, l'emplacement du musicien en est rempli, mais pas de tapis de fleurs pour lui. Au contraire, son emplacement est légèrement à part du reste de sa famille. Une petite pancarte indique son nom avec quelques petites choses laissées par ses fans. Pas de superflu, la simplicité à l'état pur, ce qui semblait caractériser l'artiste de son vivant.


Camille et Léopold peuvent donc enfin prendre la fameuse photo pour leur père, qui devrait grandement apprécier le geste.

Plus tard, ils en profitent pour prendre également des clichés d'une fresque représentant Leonard Cohen. Elle se situe sur la façade sud de L’Édifice Cooper située sur le boulevard Saint-Laurent à quelques mètres où le compositeur a vécu quelques années. Réalisée sur neuf étages, elle fut finalisée par Kevin Ledo en juin dernier. Une œuvre impressionnante, qui force le respect.


mardi 25 juillet 2017

Jours 17 à 19 - Coucou Québec

Petit interlude dans notre séjour à Montréal avec trois jours à la ville de Québec. Nous nous y rendons en bus durant un trajet de trois heures que je passe à dormir. Il faut dire que la veille, nous nous sommes couchés après 1H du matin, et que le lever était vers 7H30.

Nous nous arrêtons un arrêt avant celui prévu. La raison ? Nous avons repéré un magasin de 700 m2 sur l'imaginaire non loin de notre station. Il se situe dans un centre commercial et est composé de deux étages principaux. Le premier est sur les jeux de société et les costumes, alors que le second est consacré aux BD et autres goodies. Un étage intermédiaire est réservé notamment aux joueurs de cartes telles que Magic.

La porte des enfers est devant vous.

Nous trouvons pas mal de jeux de plateau intéressants, mais impossible de les ranger dans les valises. Léopold craque quand même sur deux petits jeux de cartes, tout comme Camille, qui s'arrête sur un jeu impliquant l'explosion de chats frappadingues. Tout un concept.

N'ayant rien trouvé de spécial, je me rends à Toys “R” Us, où je n'espère rien déniché de palpitant à l'exception peut-être d'autres mini-figurines Power Rangers. Près d'un rayon, mon œil est attiré par une peluche tirée du dernier film de la licence. En m'y rendant, je retombe directement en enfance face à ce qui se trouve devant moi. De nombreux produits dérivés de la première série, Power Rangers : Mighty Morphin, sont là. La plupart sont tirés de la gamme Legacy de Bandaï, qui réédite des jouets dans leur emballage de l'époque, mais avec une meilleure qualité apportée à l'ensemble. La nostalgie est donc fortement accentuée.

Le paradis !

Il y a des figurines, le casque du ranger rouge, son blaster ou encore le fameux communicateur réalisé par Billy, le ranger bleu, pour permettre à l'équipe d'entrer en contact avec Zordon. Néanmoins, là où ma cœur bat véritablement la chamade, c'est devant l'épée du ranger vert et le fameux morpher, le dispositif permettant aux héros de revêtir leurs amures. Ce sont des répliques réalisées pour les 20 ans de la licence.

La dague a une signification particulière pour moi, car je l'ai eu enfant. À l'origine, j'avais émis le souhait à ma marraine d'avoir le Dragonzord à mon anniversaire ou à Noël. En ouvrant le paquet, je crois naïvement l'avoir en voyant le visuel du zord, mais il s'agit en réalité de la dague. Un poil déçu au départ, je finis par adorer ce jouet reproduisant les musiques de l'arme originale. Dernièrement, j'ai tenté de remettre la main dessus en fouillant le grenier de mes parents. Hélas, j'ai fais chou blanc pour l'instant. Malgré une envie folle, je repose la réplique que je risque de casser dans mon sac de voyage. Je pourrai me la procurer plus ou moins au même prix sur internet.

Je t'aurai un jour, je t'aurai !
Quant au morpher, c'est une autre histoire. Je l'achète sans me poser de questions. Après tout, c'est le morpher des rangers avec les cinq médaillons en métal des membres originaux. C'est aussi le dernier en rayon, et il est en liquidation à environ 25 dollars. À sa sortie en 2014, il est proposé à 50 dollars en exclusivité à Toys “R” Us. Actuellement, il se vend aux environ 80 euros. (Pour faire simple, j'ai tiré le jackpot !) L'objet n'a aucun défaut en dépit du fait que ce soit un exemplaire ayant été rendu par un client.

It's Morphin Time !

Bon, je vous rassure, la ville de Québec ne se résume pas à des achats nostalgiques. Après avoir déniché notre auberge de jeunesse suite à mon premier parcours en taxi, nous nous rendons au Vieux-Québec pour voir le coin.


Le samedi soir, nous venons surtout pour le feu d'artifice annonçant le départ des grands voiliers. Il se révèle assez décevant. Ni cohérence, ni bouquet final.

Le dimanche, nous nous promenons davantage dans le Vieux-Québec. Les rues près des quais me rappellent légèrement celles du Mont Saint-Michel. Elles ne sont pas bien larges, et il y a de nombreuses petites boutiques touristiques sur les côtés. Elles se ressemblent un peu toutes, ce qui ne nous empêche pas de dénicher quelques petites choses sympathiques comme une bague en acier chirurgical que j'adore. Pile poil le style que j'imaginais quand je me disais vouloir porter ce type de bijou.


Nous visitons aussi des librairies telles que Première Issue, un comic shop, dont les vendeurs ne sont pas austères. (Enfin !) L'étage est dédié aux comics mensuels récents et anciens. Je remarque notamment un exemplaire de Mad Love affiché à 200 dollars. Grâce à l'aide d'un des deux libraires, je trouve du The Flintstones et du Scooby Apocalypse


J'ajoute un ancien numéro de The Amazing Spider-Man à mes trouvailles. Il ne vaut pas grand chose, seulement 7 dollars, et les pages intérieures ont vécu, mais elles restent acceptables pour une parution de 1984. L'histoire a une signification particulière, car elle a inspiré l'un des épisodes du dessin animée Spider-Man : The Animated Series. Intitulé Faites un vœu, on y voit ce bon vieux Spidey dévoiler son identité à une petite fille fan du héros, qui se révèle être dans un établissement pour enfants malades. Un récit poignant, qui m'a fortement marqué.


Le lundi, dernier jour à Québec, nous allons au musée de la civilisation. Ça tombe bien, le ciel est plutôt gris. Il s'y tient une exposition dédié à Hergé, qui ne nous tente pas. De plus, je suis déjà assez familier de l'auteur avec mon travail, ce qui ne signifie pas pour autant que je sois incollable sur son œuvre. 


Bref, nous préférons nous rendre aux autres expositions, dont celles sur les premiers peuples et l'histoire du Canada. Leur présentation est classique, mais passionnante.

Par contre, celle sur les nanotechnologies est la plus marquante. Elle est interactive et propose à chaque visiteur de se procurer un canard en plastique à enregistrer pour savoir si nous sommes ou non favorables à cette technologie. Ensuite, au fil de l'exposition, des questions sont posées et les réponses enregistrés dans notre canard de compagnie. À la fin, nos résultats sont analysés pour voir si notre opinion à changé ou non sur le sujet. 

Mon guide personnel.

Une démarche tout aussi interactive est utilisée pour une exposition sur les chiens et les chats. On ressent par exemple ce qu'un chien touche en marchant. On reconstruit également un cerveau humain au cours d'une présentation de cet organe. Dans diverses salles, nous avons aussi dû utiliser nos sens pour retrouver des clés.

Voici un musée qui a compris comment capter l'attention de ses visiteurs sur des sujets risquant vite de devenir lourds et incompréhensibles. C'est l'un des meilleurs que j'ai pu visiter. Nous nous y sommes d'ailleurs restés plus de trois heures, ce qui fait que nous avons fini par manger dans un restaurant asiatique vers 15H.

Finalement, l'heure du départ sonne, et nous rentrons la tête pleine de souvenirs. Québec est une ville très belle avec un magnifique port. On peut l'atteindre en traversant le Saint-Laurent en bateau, ce qui permet de contempler le paysage qu'elle a à offrir. Par contre, il faut reconnaître que rester plus de trois jours au Vieux-Québec peut rapidement être lassant à cause de boutiques trop similaires.

Quoi qu'il en soit, l'endroit reste à découvrir.

samedi 22 juillet 2017

Jour 16 - Geekage rue Saint-Denis

Après un repérage de la gare d'autobus pour notre court séjour à la ville de Québec, nous faisons une halte à la bibliothèque municipale de Montréal. En plus de proposer une collection impressionnante de livres, dont un rayon d'ouvrages en braille, on notera que l'établissement propose des jeux vidéo, de la musique ou encore des films. On peut d'ailleurs jouer, écouter et visionner sur place gratuitement. Une belle façon d'attirer ceux qui sont rebutés par les bibliothèques.


Le reste de la journée se passe à la rue Saint-David pour un peu de shopping geek. (Ça faisait longtemps.) La largeur des routes canadiennes apporte décidément une aération bienvenue pour les piétons. C'est toujours très agréable de se promener. L'architecture et les nombreux arbres y sont aussi pour beaucoup.


Parmi nos escales, nous nous arrêtons quelques instants à Planète BD, une boutique appartenant au groupe Canal BD. C'est un réseau de librairies indépendantes auquel ma librairie appartient. Le choix est au rendez-vous malgré un petit manque d'âme à première vue. Je n'ose pas déranger les libraires pour parler. L'un est occupé avec un client, tandis que le second semble faire des réceptions. Par expérience, je sais qu'il n'est parfois pas évident de discuter facilement avec la pile de cartons que l'on doit déballer chaque jour.

Autre étape notable, le Geekatorium. Petit magasin situé au premier étage d'un immeuble, il renferme d'innombrables objets tentant pour les adeptes de pop culture. Les fans de pin's sont particulièrement gâtés. Il y en a une ribambelle sur des licences telles que Pokémon et Harry Potter. Des t-shirts sont évidemment proposés comme un modèle tiré de la série animée Tortues Ninja des années 90 pour lequel je craque.


Quant au reste, on a des pops, des mugs et d'autres babioles (ou merdouilles au choix). Des bijoux sont en vente en grand nombre. Je tombe sous le charme d'une bague Ghostbusters que j'achète après avoir longuement hésité. Il faut dire que je n'ai jamais porté de bagues. De plus, avoir quelque chose d'aussi voyant et original n'est pas dans mes habitudes. Mais à ce propos, Camille et Léopold me font remarquer que je porte régulièrement des t-shirts catalogués geeks peu discrets. Ils ajoutent qu'en tant que libraire spécialisé en bande dessinée, ce n'est pas choquant de porter ce genre de fantaisie. Au contraire, une bague de ce type correspond plutôt bien avec mon travail et mon look en général. Du coup, vous l'aurez compris, je succombe à la tentation.


Dernier lieu marquant à souligner, un comic shop dont le nom m'échappe. Ce n'est pas que l'endroit soit aussi catastrophique que le premier que j'ai visité à Montréal. Au contraire, le choix est plus qu'honnête en dehors d'un espace BD franco-belge superflu. Mon souci à nouveau, ce sont les vendeurs. On a décidément l'impression de les emmerder alors qu'ils ne paraissent pas spécialement occupés.

Ce n'est pas tout d'avoir des rayons garnis et des connaissances. L'impression que l'on donne aux clients habituels ou non est également primordial. Je ne remets pas en cause la probable sympathie des libraires quand la glace est brisée. Peu importe, cette austérité de base n'aide pas à améliorer l'image du lecteur de comics auprès du grand public.

Un petit sourire, ça ne coûte pas grand-chose, si ?

vendredi 21 juillet 2017

Jour 15 - Le biodôme de Montréal

Aujourd'hui, en route pour le biodôme de Montréal pour un peu de nature. Ce dernier se décompose en cinq écosystèmes présentant diverses espèces en semi-liberté.


Notre visite débute par la reconstitution d'une forêt tropicale, qui mérite son nom. Il fait chaud, et nous découvrons d'innombrables plantes et des arbres gigantesques abritant, entre autres, bon nombre d'oiseaux. 


Je remarque un arbre tremblant fortement. Immédiatement, je pense au film Jurassic Park, où une chèvre est dévorée à travers les arbres par le T-Rex. Pas de dinosaures ici, ce qui rassure et déçoit en même temps l'enfant en moi.

« Si ça peut faire plaisir, je veux bien manger une chèvre. »

Plus nous progressons dans le parc, et plus la température se rafraîchit, ce qui n'est pas pour me déplaire. On cherche les animaux, qui sont parfois cachés pour dormir. Leur habitat semble avoir été reproduits dans les meilleures conditions, bien que je sois assez dérouté par les trois derniers espaces.


Celui du Golfe du Saint-Laurent présente un fond fictif d'un effet douteux, tandis que les lieux présentant les Côtes du Labrador et les îles subantarctiques paraissent très petits. Je suppose que les responsables du biodôme ont respecté les proportions pour recréer l'espace naturel propre à chaque espèce animale. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de penser que des habitats ont eu plus d'attention que d'autres en fonction de l'intérêt des visiteurs. (Notons que certains sont dans l'incapacité de comprendre l'interdiction de flashs.)


Après avoir mangé à la fin de la visite, nous nous apprêtons à aller au jardin botanique. Hélas, la pluie commence à nous saluer et nous pousse à rentrer. Dans le métro, je propose à Camille de retourner à la librairie Indigo. Léopold préfère aller à l’appartement pour ne pas succomber à de probables tentations. Il a sans doute bien fait, car Camille s'achète deux nouveaux livres en anglais. Bonjour, nous sommes libraires et nous achetons des livres en vacances. C'est original, non ?

De retour à l'appartement, nous nous préparons, Camille et moi, pour une soirée en tête à tête. Nous allons fêter nos 11 mois ensemble. Techniquement, nous aurions dû les célébrer le 15 juillet, mais nous avons préféré le faire une fois à Montréal. La soirée se termine donc tranquillement à la brasserie Les Sœurs Grises. (Encore repéré par Camille !)


Je profite de ces lignes pour noter que jamais je n'aurai penser me retrouver face à cette fille dans un restaurant au Canada il y a un an. J'osais à peine lui parler alors qu'elle est ma voisine sur mon lieu de travail. Je m'étais d'ailleurs fait à l'idée que mon célibat allait me conduire à une carrière de moine. Comme quoi, le destin sait vous réserver de belles surprises.

jeudi 20 juillet 2017

Jour 14 - Où sommes-nous ?

Retour à la rue Sainte-Catherine de bon matin (vers 10H, il ne faut pas déconner) pour 1,000,000 Comix afin de récupérer mes deux exemplaires de Ducktales #0. Le vendeur nous reconnaît et les sort aussitôt bien protégés dans les pochettes plastiques. 

Ah oui, c'est vrai, il faut que je vous dise deux mots sur ces protections. Le lecteur de comics est un peu à part des autres amateurs de BD. En plus d'acheter des comics mensuels, il les protège la plupart du temps dans des pochettes plastifiées spécifiques, les comics bags. Les plus maniaques ajoutent une cale cartonnée pour que leurs précieux ne s'abîment pas. Puis, tout est rangé dans des boîtes de rangements spécialement réalisées pour y entasser des comics. Ce sont des comics box. Vu de loin, les fans de comics paraissent louer un culte étrange à quelques feuilles de papier reliées. Pas de panique, ils sont comme tout le monde (la plupart du moins).

Bref, avant de prendre mes réservations, je refais un tour dans la boutique. J'ajoute d'autres revues à mes achats. Au total, depuis notre arrivée à Montréal, j'ai obtenu 13 comics. Plutôt pas mal, non ? Comment ça, tout le monde s'en fout ?


Bon, et de l'arcade, ça vous tente ? En tout cas, nous, oui. Direction Amusement 2000 Plus. Non, ce n'est pas une blague, ce nom existe bien. J'ai même fait une photo de l'enseigne.


Avec des dizaines de jetons, nous faisons la plupart des bornes, à commencer par un magnifique flipper Ghostbusters pour ma part. Je suis particulièrement nul, mais entendre les musiques du film quand la bille est lancée, ça n'a pas de prix.


Ensuite, c'est aux bornes Jurrassic Park, Transformers, Terminator, Aliens et autres d'y passer. Je prends aussi mon pied sur un simulateur Star Wars, où je dois détruire l’Étoile noire avec mon X-Wing. Je meurs lamentablement. C'est génial !


Avec Léopold, on se lance sur une borne de chasse. Une jeune femme virtuelle danse pour nous à chaque fin de partie. Elle semble aimer voir des animaux morts. Je suis dubitatif devant ce jeu, qui est fait pour les rednecks selon Camille et Léopold. En gros, pour les beaufs. Très peu pour moi, je préfère retenter Terminator. On termine par quelques paniers de basket et du Mario Kart. Personnellement, faire de l'arcade m'a rappelé lorsque je me rendais avec mes parents à La tête dans les nuages de la Cité Europe de Calais.

Ce moment vidéoludique passé, nous tâchons de trouver un magasin de jeux vidéo que nous n'avions pas trouvé hier. Camille s'arrête cependant à un Apple Store pour tenter d'avoir un avis sur le redémarrage de son téléphone. Nous poursuivons sans elle, et après 20 minutes de galère, nous mettons la main sur la fameuse boutique. C'est un EB Games plus petit que celui de la Plaza Saint-Hubert. On déniche malgré tout quelques petites choses. Léopold se prend The Witcher 3 sur PS4 et un T-shirt Crash Bandicoot pour Camille. Je lui prend également une capsule mystère de L'Étrange Noël de monsieur Jack. Pour moi, j'embarque deux pochettes surprises de figurines Power Rangers.

Ça commence à virer à l’obsession, non ?

De retour à la maison, Camille arrive quelques minutes après pour manger. Juste avant, nous contactons nos parents par Skype. Mon père m'informe qu'il lit mon blog et qu'il apprécie le récit. Il faut dire qu'il aime également tenir un journal de bord durant ses vacances dans des carnets, tout comme mon grand-père paternel. (Ce dernier disait souvent : « Souvenirs, souvenirs ! ».) Quant à ma mère, elle trouve que c'est parfois long. Ce n'est pas faux.

Je l'ai déjà évoqué, j'ai conscience que la plupart des choses notées ici n’intéresseront que très peu de monde. N'est-ce pas inévitable pour un récit de voyage ? Les longueurs (et le ton assez familier) contribuent à retranscrire au plus près l'état d'esprit de l'instant.

L'après-midi, nous nous rendons à un endroit insolite, le hangar 16 du Vieux-Port de Montréal. Âgé de 100 ans, il fut réaménagé en labyrinthe de 2 km. Le concept propose de découvrir l'histoire du lieu en cherchant 4 trésors et en trouvant la sortie. Pour chaque étape finalisée, nous devons faire un tampon sur une fiche. L'expérience est franchement chouette et loin d'être évidente. Nous parvenons à tout boucler en 45 minutes environ. Un beau temps pour une première fois.


Après une pause boisson, nous rentrons sous une putain de drache (dixit Camille). Le soir venu, direction les quais du Vieux-Port pour assister au spectacle Avudo, un son et lumière sur l'eau retraçant les 375 ans de Montréal. La représentation est magique et achève cette journée à merveille.

mercredi 19 juillet 2017

Jour 13 - Des comics, des comics partout !

En tant que libraire spécialisé en bande dessinée, j'aime tout ce qui touche de près ou de loin au neuvième art. Le comic book est le genre avec lequel j'ai le plus d'atomes crochus. Forcément, en étant non loin des États-Unis, j'espère trouver des comics shops. Au cours de mes recherches, je repère trois boutiques proches de chez nous, et la journée d'aujourd'hui est justement consacrée à leur visite.

Après un trajet en métro et un peu de marche, nous arrivons rue Sainte-Catherine, un endroit particulièrement fréquenté à Montréal. Je suis assez impatient de découvrir des comics shops authentiques, mais la première adresse me refroidit dès la vitrine. Elle est délabrée, des plantes sont desséchées, certains comics semblent y être depuis des années, etc. En entrant, ce n'est pas non plus la joie. Un seul coin est véritablement dédié aux comics, tandis que le reste est constitué de romans d'occasion, dont pas mal de bouquins érotiques. Je jette un coup d’œil aux nouveautés comics. Rien n'y fait, je reste circonspect face à ce lieu. L'odeur de renfermé n'aide pas à se sentir à l'aise. Je ne jugerai pas le personnel, qui est peut-être qualifié. Peu importe, l'endroit ne mérite pas qu'on retienne son nom.

Dépité, je retrouve l'espoir en dénichant Capitaine Québec qu'on a failli rater de peu. Il faut dire que la vitrine est très petite, car la librairie est au sous-sol d'une autre enseigne. 

Le reflet, l'ennemi de la vitrine.

En y descendant, j'ai la banane. Tout en profondeur, le comic shop renferme ce que les amateurs de comics adorent : figurines, comics anciens, les dernières sorties et autres goodies de la pop culture. En somme, le bonheur est à portée de doigts. Je fais plusieurs fois le tour et je veux éplucher le moindre rayon. Je me retiens cependant pour épargner mes compagnons de voyage. 


Camille m'offre des comics que j'hésite à prendre. (C'est un amour.) J'en profite pour en acheter un autre. C'est un numéro spécial de Lobo, où le mercenaire extraterrestre va botter le cul du Père Noël. La couverture m'a marqué à l'époque, et j'avais beaucoup aimé le court-métrage réalisé à partir de ce récit. (Disponible sur Youtube pour les curieux.)


Une fois sortis, je suis aux anges, et nous allons manger dans un barbecue coréen, Seoul Chako, pour le déjeuner. Il propose un menu à volonté. Il suffit de noter sur une fiche les aliments souhaités, qui nous sont ensuite amenés. Il ne reste plus qu'à les cuire comme on le souhaite. C'est un délice. On se remplit la panse sans laisser une miette. Tant mieux, puisque le gâchis est réprimandé par des dollars supplémentaires au moment de régler l'addition. 


Le repas terminé, on part à la recherche d'une dernière boutique de comics, à savoir 1,000,000 Comix. Nous sommes accueillis par un vendeur à chapeau un brin austère. Cela semble être une coutume des comics shops canadiens. Les vendeurs paraissent plutôt grincheux, et on manque de les réveiller dans leur cave. Ce n'est pas grave, celui-ci n'a pas l'air méchant. La particularité de son magasin est de proposer des bacs entiers avec des packs de comics. Ils regroupent des récits ou des arc narratifs complets. Idéal pour compléter rapidement sa collection.


Parlant anglais comme une vache espagnole ayant immigré en Belgique (c'est à ce point-là, demandez à mon chef), je ne veux pas de packs. Je souhaite simplement prendre quelques comics dont la couverture me plaît et sur des licences qui ont une signification pour moi. Je prends une dose de Power Rangers et de Supers Nanas. Certes, ce ne sont pas les titres les plus ambitieux en terme narratif. Que voulez-vous, la fibre nostalgique est forte. J'y ajoute un numéro de Casper.

Avant de partir, Camille me fait remarquer que le numéro 0 de Ducktales est sur les étagères. Connu par chez nous sous le nom de La Bande à Picsou, ce dessin animé a fait mon bonheur (au même titre que Tic et Tac, les rangers du risque et Myster Mask) lorsque je regardais le Club Dorothée dans les années 90. En août, un reboot de la série va être diffusé. Que ce soit le design plus simpliste qu'à l'époque ou le casting vocal, tout me fait envie dans cette relance. Alors, nécessairement, je veux les deux couvertures du numéro 0 de la licence remise au goût du jour par pur plaisir coupable. Hélas, le vendeur nous précise que l'endroit où elles se trouvent sont les nouveautés de demain et que nous ne pouvons pas les prendre. Nooooo ! (En mode Luke Skylwalker.)

Le cœur lourd, je les redépose. (C'est fou comment j'arrive à mettre de la dramaturgie dans ce récit, non ?) Mais quelques secondes après que nous soyons sortis, Léopold et Camille me disent d'y retourner pour demander au vendeur de me les réserver. (Ils ont de la peine pour moi.) Après tout, nous sommes à Montréal pour quelques jours, et je pourrai par conséquent revenir à la boutique sans souci demain. Léopold demande donc au libraire, qui parle très peu français, si on peut les mettre de côté. Il accepte sans sourciller. Le gamin en moi est ravi et veut faire un câlin à son beau-frère. Malheureusement, il refuse.

La suite de la journée se résume par une visite des environs de la rue Sainte-Catherine. Le fait notable est la librairie Indigo, la porte des enfers pour nos économies. Camille et Léopold craquent sur plusieurs ouvrages. Je fus également pris au piège à la caisse avec Camille. Nous flashons sur plusieurs petites boîtes à 12 dollars environ. J'ai été faible sur une bague du Power Rangers rouge. (Oui, c'est une petite merdouille, mais elle est trop classe.)

Ne me jugez pas !
J'acquiers aussi un sympathique un petit arbre de Noël de Charlie Brown apparu dans Snoopy. Quant à Camille, elle achète une figurine de Doctor Who (un adipose pour les connaisseurs), et je lui offre un diffuseur à thé en forme de livre.

Quel bande de geeks, non ? Croyez-moi, ça risque de n'être qu'un début. Montréal est prêt à avoir notre peau.

mardi 18 juillet 2017

Jour 12 - Vers le marché Jean Talon

Pour notre premier jour officiel à Montréal, Camille souhaite me faire découvrir le marché Jean Talon. Comme vous avez pu le deviner depuis le début de ce blog, elle est celle qui a organisé le plus ce voyage en amont. Pour rappel, elle est déjà allée au Canada où elle y a séjourné trois mois il y a six ans. Du coup, Montréal, c'est un peu comme replonger dans son passé. Elle tient à me faire découvrir les endroits qui l'ont marqué et à en découvrir d'autres. Je lui fais une confiance totale, et je ne me doutais pas que j'aimerai autant ce voyage en sa compagnie. Il faut dire que quand on est avec l'élue de son cœur, ça apporte forcément un plus. (Vous aussi, vous sentez comme une odeur de guimauve dans l'air ?) Comment ? Léopold ? Ah oui, c'est sympa aussi d'être en sa compagnie même s'il refuse mes câlins virils. Tant pis pour lui.

Revenons à nos petits moutames (ça faisait longtemps). En ce lundi matin, direction donc ce fameux marché Jean Talon. C'est un endroit réputé par la qualité de ses produits, et il faut dire que je ne suis pas déçu. Il y a vraiment de tout en fruits et légumes. Les fraises ont, entre autres, l'air très appétissantes. Ce n'est pas plus mal d'avoir envie de manger sain en voyant notre rythme alimentaire depuis le début du voyage. Nul doute que la balance au retour risque de nous demander de nous peser un par un quand nous serons dessus. On aura le temps de s'en inquiéter plus tard.


Après ce premier tour d'horizon, nous nous arrêtons à un snack du marché pour manger. Pas très convaincu par l'hygiène de la cuisine, mais c'est succulent. C'est le principal. Hum ?


Pour la digestion, nous allons à la Plaza Saint-Hubert. Cette artère commerciale se caractérise par une multitude de magasins de robes de bal très peu chers. Quelque chose s'est éteint en moi au fur et à mesure que les vitrines, plus kitsches les unes que les autres, défilent sous mes yeux.

Ça me rappelle l'une de mes réunions de travail, où un groupement d'éditeurs invita des libraires sur Paris. Pour me rendre au rendez-vous, j'étais passé par un lieu quasiment identique. Je me suis toujours demandé comment autant de boutiques pouvaient survivre en étant si proches l'une de l'autre.

Notre salut vint avec la découverte d'une première boutique de jeux de société, Expédition. Enfin, un peu d'originalité ! Malheureusement, ce type de boutique est un crève-cœur. 


La quasi-totalité des boîtes est intransportable par avion à moins de payer un supplément. Léopold est sans doute le plus déçu alors que Camille caresse des doigts un jeu de plateau tiré de la série télévisée Firefly. Quant à moi, un coin consacré aux Tortues Ninja me fait de l’œil. C'est insoutenable !


Sur la suite de notre route, nous tombons sur deux libraires. La première est la boutique Raffin, qui propose de tout. Au coin bande dessinée, je surprend un père parlant à sa fille de la bande dessinée Mauss


Si je devais faire un top de mes lectures les plus marquantes, cet album en ferait sans doute partie. Si une seule BD devait être au programme d'histoire à l'école, ce serait Mauss sans hésitation. L'auteur Art Spiegelman y dresse le portrait de son père, une victime des camps de concentration. Les juifs sont représentés par des souris, et les nazis sont des chats. Malgré le coté anthropomorphique de l’œuvre, certaines scènes vous prennent aux tripes. C'est un témoignage poignant qu'il vous faut lire si ce n'est pas encore fait. Vous apprendrez sans doute beaucoup plus de choses sur la Seconde Guerre Mondiale que dans n'importe quel cours.

Sur l'autre côté de la rue, nous entrons à Renaud-Bray, une enseigne similaire au Furet en beaucoup plus grande. Pour la première fois au Canada, je trouve des comics anglais. Seulement des albums reliés, et non des revues mensuelles. L'un des ouvrages attire mon attention en raison d'une actualité récente, à savoir Creepshow.


Je n'ai jamais été un adepte de l'horreur, et Creepshow fait partie des rares lectures que j'ai eu et apprécié sur le thème. Il s'agit de l'adaptation éponyme du film anthologique humoristique d'horreur. Composé de récits scénarisés par Stephen King, qui fait d'ailleurs une apparition, le long-métrage fut réalisé par George Romero en 1982. Ce dernier s'est éteint le 16 juillet à 77 ans. Comme je l'ai dis, je suis néophyte dans tout ce qui concerne l'horrifique. Néanmoins, je sais reconnaître et respecter le talent d'auteurs incontournables. Romero en fait partie et a hissé le genre du zombie au sommet avant qu'il ne soit aseptisé par le mastodonte qu'est The Walking Dead.

Cette parenthèse nécrologique fermée, je monte à l'étage où Léopold et Camille s'intéressent aux rayons de la littérature anglaise. En me promenant non loin d'eux, je découvre une sublime édition de Dracula écrit par Bram Stocker.


J'ai un coup de cœur pour cette édition de luxe produite exclusivement par Archambault, une autre chaîne de librairies. L'ouvrage fait partie d'une collection comprenant notamment une intégrale des quatre romans Sherlock Holmes de Conan Doyle. Les livres se caractérisent par une reliure rigide cartonnée. La couverture en cuir arbore des motifs embossés et des dorures. Dernier élément notable, le papier à un effet effiloché sur le bord. Cette mise en page renforce l'impression d'avoir un authentique regroupement de lettres entre les mains pour Dracula. Si vous ne le savez pas, sachez que l'histoire se déroule en effet par l'intermédiaire de la correspondance des personnages. Je décide donc sans hésitation de me saisir de cette version sans oublier d'offrir un ouvrage à Camille et Léopold. Les vacances, c'est craquer son porte-monnaie pour soi, mais aussi pour les autres.

Le reste de la route nous fait entrer à Planète Otaku, un magasin spécialisé dans la pop culture japonaise. J'y suis moins adepte, mais j'aime toujours voir la richesse des produits dérivés japonais. Le lieu possède plein de catchapons au fond. Ce sont des capsules que l'on obtient aléatoirement dans des machines contre quelques sous. La plupart du temps, elles renferment des petites figurines de diverses licences. L'avantage ici, c'est qu'on peut choisir son catchapon.


Pour terminer, nous nous arrêtons à EB Games, une enseigne de jeux vidéo, qui regorgent plusieurs goodies très sympas. Personnellement, je tombe sous le charme d'un ensemble de chaussettes Super Nanas. Hélas, la division des genres fait qu'elles sont uniquement pour les femmes. Pas de souci, elles sont parfaites pour Camille, qui met un point d'honneur à ne jamais porter de paires assorties.

Un bon exemple de cadeau qu'on aimerait avoir pour soi :p

Dans sa grande mansuétude, Léopold m'offre une peluche Power Rangers. Pas n'importe laquelle, c'est le vert. Le meilleur, un point, c'est tout. Si vous pensez l'inverse, vous avez tord. Et puis, c'est tout.


Après avoir fait du magasinage au marché et à l'épicerie Metro, retour à la maison où on dépose nos achats sans se douter que ce n'est que le début de la ruine financière.