mardi 25 juillet 2017

Jours 17 à 19 - Coucou Québec

Petit interlude dans notre séjour à Montréal avec trois jours à la ville de Québec. Nous nous y rendons en bus durant un trajet de trois heures que je passe à dormir. Il faut dire que la veille, nous nous sommes couchés après 1H du matin, et que le lever était vers 7H30.

Nous nous arrêtons un arrêt avant celui prévu. La raison ? Nous avons repéré un magasin de 700 m2 sur l'imaginaire non loin de notre station. Il se situe dans un centre commercial et est composé de deux étages principaux. Le premier est sur les jeux de société et les costumes, alors que le second est consacré aux BD et autres goodies. Un étage intermédiaire est réservé notamment aux joueurs de cartes telles que Magic.

La porte des enfers est devant vous.

Nous trouvons pas mal de jeux de plateau intéressants, mais impossible de les ranger dans les valises. Léopold craque quand même sur deux petits jeux de cartes, tout comme Camille, qui s'arrête sur un jeu impliquant l'explosion de chats frappadingues. Tout un concept.

N'ayant rien trouvé de spécial, je me rends à Toys “R” Us, où je n'espère rien déniché de palpitant à l'exception peut-être d'autres mini-figurines Power Rangers. Près d'un rayon, mon œil est attiré par une peluche tirée du dernier film de la licence. En m'y rendant, je retombe directement en enfance face à ce qui se trouve devant moi. De nombreux produits dérivés de la première série, Power Rangers : Mighty Morphin, sont là. La plupart sont tirés de la gamme Legacy de Bandaï, qui réédite des jouets dans leur emballage de l'époque, mais avec une meilleure qualité apportée à l'ensemble. La nostalgie est donc fortement accentuée.

Le paradis !

Il y a des figurines, le casque du ranger rouge, son blaster ou encore le fameux communicateur réalisé par Billy, le ranger bleu, pour permettre à l'équipe d'entrer en contact avec Zordon. Néanmoins, là où ma cœur bat véritablement la chamade, c'est devant l'épée du ranger vert et le fameux morpher, le dispositif permettant aux héros de revêtir leurs amures. Ce sont des répliques réalisées pour les 20 ans de la licence.

La dague a une signification particulière pour moi, car je l'ai eu enfant. À l'origine, j'avais émis le souhait à ma marraine d'avoir le Dragonzord à mon anniversaire ou à Noël. En ouvrant le paquet, je crois naïvement l'avoir en voyant le visuel du zord, mais il s'agit en réalité de la dague. Un poil déçu au départ, je finis par adorer ce jouet reproduisant les musiques de l'arme originale. Dernièrement, j'ai tenté de remettre la main dessus en fouillant le grenier de mes parents. Hélas, j'ai fais chou blanc pour l'instant. Malgré une envie folle, je repose la réplique que je risque de casser dans mon sac de voyage. Je pourrai me la procurer plus ou moins au même prix sur internet.

Je t'aurai un jour, je t'aurai !
Quant au morpher, c'est une autre histoire. Je l'achète sans me poser de questions. Après tout, c'est le morpher des rangers avec les cinq médaillons en métal des membres originaux. C'est aussi le dernier en rayon, et il est en liquidation à environ 25 dollars. À sa sortie en 2014, il est proposé à 50 dollars en exclusivité à Toys “R” Us. Actuellement, il se vend aux environ 80 euros. (Pour faire simple, j'ai tiré le jackpot !) L'objet n'a aucun défaut en dépit du fait que ce soit un exemplaire ayant été rendu par un client.

It's Morphin Time !

Bon, je vous rassure, la ville de Québec ne se résume pas à des achats nostalgiques. Après avoir déniché notre auberge de jeunesse suite à mon premier parcours en taxi, nous nous rendons au Vieux-Québec pour voir le coin.


Le samedi soir, nous venons surtout pour le feu d'artifice annonçant le départ des grands voiliers. Il se révèle assez décevant. Ni cohérence, ni bouquet final.

Le dimanche, nous nous promenons davantage dans le Vieux-Québec. Les rues près des quais me rappellent légèrement celles du Mont Saint-Michel. Elles ne sont pas bien larges, et il y a de nombreuses petites boutiques touristiques sur les côtés. Elles se ressemblent un peu toutes, ce qui ne nous empêche pas de dénicher quelques petites choses sympathiques comme une bague en acier chirurgical que j'adore. Pile poil le style que j'imaginais quand je me disais vouloir porter ce type de bijou.


Nous visitons aussi des librairies telles que Première Issue, un comic shop, dont les vendeurs ne sont pas austères. (Enfin !) L'étage est dédié aux comics mensuels récents et anciens. Je remarque notamment un exemplaire de Mad Love affiché à 200 dollars. Grâce à l'aide d'un des deux libraires, je trouve du The Flintstones et du Scooby Apocalypse


J'ajoute un ancien numéro de The Amazing Spider-Man à mes trouvailles. Il ne vaut pas grand chose, seulement 7 dollars, et les pages intérieures ont vécu, mais elles restent acceptables pour une parution de 1984. L'histoire a une signification particulière, car elle a inspiré l'un des épisodes du dessin animée Spider-Man : The Animated Series. Intitulé Faites un vœu, on y voit ce bon vieux Spidey dévoiler son identité à une petite fille fan du héros, qui se révèle être dans un établissement pour enfants malades. Un récit poignant, qui m'a fortement marqué.


Le lundi, dernier jour à Québec, nous allons au musée de la civilisation. Ça tombe bien, le ciel est plutôt gris. Il s'y tient une exposition dédié à Hergé, qui ne nous tente pas. De plus, je suis déjà assez familier de l'auteur avec mon travail, ce qui ne signifie pas pour autant que je sois incollable sur son œuvre. 


Bref, nous préférons nous rendre aux autres expositions, dont celles sur les premiers peuples et l'histoire du Canada. Leur présentation est classique, mais passionnante.

Par contre, celle sur les nanotechnologies est la plus marquante. Elle est interactive et propose à chaque visiteur de se procurer un canard en plastique à enregistrer pour savoir si nous sommes ou non favorables à cette technologie. Ensuite, au fil de l'exposition, des questions sont posées et les réponses enregistrés dans notre canard de compagnie. À la fin, nos résultats sont analysés pour voir si notre opinion à changé ou non sur le sujet. 

Mon guide personnel.

Une démarche tout aussi interactive est utilisée pour une exposition sur les chiens et les chats. On ressent par exemple ce qu'un chien touche en marchant. On reconstruit également un cerveau humain au cours d'une présentation de cet organe. Dans diverses salles, nous avons aussi dû utiliser nos sens pour retrouver des clés.

Voici un musée qui a compris comment capter l'attention de ses visiteurs sur des sujets risquant vite de devenir lourds et incompréhensibles. C'est l'un des meilleurs que j'ai pu visiter. Nous nous y sommes d'ailleurs restés plus de trois heures, ce qui fait que nous avons fini par manger dans un restaurant asiatique vers 15H.

Finalement, l'heure du départ sonne, et nous rentrons la tête pleine de souvenirs. Québec est une ville très belle avec un magnifique port. On peut l'atteindre en traversant le Saint-Laurent en bateau, ce qui permet de contempler le paysage qu'elle a à offrir. Par contre, il faut reconnaître que rester plus de trois jours au Vieux-Québec peut rapidement être lassant à cause de boutiques trop similaires.

Quoi qu'il en soit, l'endroit reste à découvrir.

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