lundi 9 juillet 2018

Jour 5 - Machine à laver ? Mon cul !

Seconde journée, et le décalage se fait sentir au réveil. On se lève plusieurs fois durant la nuit, mais on doit se forcer d'attendre une heure raisonnable. En plus, le beau-frère, qui est synchronisé avec l'heure néo-zélandaise, dort sur le canapé. On s'en voudrait de le réveiller, le pauvre petit.

Après un petit-déjeuner rapide à base de biscuits TimTam achetés dans une épicerie la veille, Léopold rentre chez lui pour récupérer des affaires (dont au moins un caleçon propre). Quant à Camille et moi, on sort pour dénicher un supermarché afin de nous éviter de dépenser tout notre budget dans les restaurants et food trucks du coin. Repéré plus ou moins précisément en amont par Camille, on finit par trouver un gros commerce du nom de Countdown. On y trouve de quoi faire deux ou trois repas et des sandwichs. 

Une fois tout déposé à l'appartement, on va tuer le temps à Real Groovy pour contempler davantage les merdouilles qui s'y trouvent. Avec le recul, je ne sais pas si c'était une si bonne idée. 


On n'a pas pu résister à l'envie d'acheter de petits trucs, dont la Funko Pop ultime, à savoir celle de Ian Malcom montrant son torse luisant dans Jurrassic Park. Depuis son annonce, Camille en rêve, et je ne pouvais pas résister à l'envie de lui donner. De son côté, elle m'offre un pin's Hé Arnold ! et une casquette Space Jam. Je suis déjà comme un gosse en la portant dès la sortie du magasin.

Oui, il y a bien une marionnette à doigt Jésus aimantée.

De retour à la location, nous mangeons et nous jouons au jeu de cartes Il était une fois offert par Chloé, une amie (aussi surnommée petit moutame). Le principe est de créer une histoire grâce à des cartes représentant des lieux, des personnages ou encore des événements sans se faire déstabiliser par ses adversaires. Très fun. Le récit peut rapidement partir en live.

Parallèlement, j'ai mis en route une machine à laver. Sachant que la location en possède une, il aurait été dommage de ne pas en profiter. Son fonctionnement est étrange, mais je finis par la faire fonctionner malgré un premier lavage dans le vent. Je me suis trompé d'emplacement pour la lessive. (Le con !) Mais à la fin du second cycle, le résultat n'est guère meilleur, voire pire. Les vêtements baignent dans une eau croupie noire et savonneuse, qui ne s'est pas évacuée. Nous tentons d'enclencher le mode rinçage et séchage, les boutons tournent n'importe comment. L'appareil ne répond pas comme il devrait. En considérant son état extérieur, j'aurai dû me douter qu'elle était merdique. Il faut préciser qu'elle s'ouvre avec une cuillère. C'est le meilleur moyen que j'ai pu trouver à cause de la poignée inexistante et sans doute pétée il y a un bon moment. Ça me fait rire quand je l'écris maintenant, mais c'était le bordel. Il a fallu tout rincer au lavabo. On décide ensuite de tout foutre dans la douche en tas en attendant d'aller finalement au lavomatique. Une belle perte de temps, qui nous contraint à remettre la visite du musée d'Auckland à mardi. (Youpi.)

Machine de merde !

Du coup, on passe la fin d'après-midi à se promener et à retourner au port de plaisance pour boire un verre. Ça fait du bien, mais je reste énervé par cette machine de merde. Déjà qu'il n'y a eu aucun mot d’accueil à notre arrivée pour nous expliquer le fonctionnement de l'appartement, je me dis que la propriétaire gère vraiment son truc n'importe comment.

Enfin bon, avec le recul, est-si important ? Non, il faut profiter. Demain est un autre jour comme on dit.

2 commentaires:

  1. C'était logique! L'univers à voulu te montrer une fois de plus que la machine à laver est un appareil pour femme! Ne touche plus à ce type d'appareil et laisse Camille gérer ��
    Ta biche
    (PS: je plaisante évidemment)

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