samedi 11 août 2018

C'est l'heure du du-du-du-du bilan !

Eh bien ! Il était temps d'y arriver. Voici enfin le moment pour moi de dresser un bilan de ce séjour en Nouvelle-Zélande.

Je sais que je n'ai pas été autant assidu sur le blog que lors de mes vacances au Canada. Mais comme j'ai déjà pu le dire, nous restions seulement deux à trois jours sur place en moyenne. De plus, le wi-fi n'était pas toujours de qualité, ce qui explique le retard accumulé. Mais, à nouveau, ce n'est pas important. Ce blog reste pour moi un moyen de garder une trace de mes escapades à travers le monde. Peu importe quand les notes sont publiées. 

J'avoue aussi ne pas avoir été autant pointilleux que l'année passée. Je partageais notamment mes recherches sur des éléments qui m'avaient interpellé tels que l'absence de taxe sur les prix affichés en magasin. Je ne pense pas que j'ai eu une quelconque flemme de le faire. Il suffit de voir la longueur des articles publiés pour se rendre compte que je n'ai pas manqué de choses à dire. C'est juste qu'en dehors de la conduite lamentable des néo-zélandais et des piétons non-prioritaires, il n'y a rien eu de particulièrement inhabituel à préciser selon moi. Hormis la prédominance de l'anglais et du code de la route ne privilégiant pas les piétons, peu de choses m'ont surpris sur le mode de vie sur place.

Bref. Alors, la Nouvelle-Zélande ? Magique. Voilà, je pourrais m'arrêter là. Mais bon, je me connais. J'aime développer sur tout et rien.

Ce pays a beaucoup à offrir et ne se résume évidemment pas à son lien avec les adaptations cinématographiques des œuvres de Tolkien. 

En vrai, ce serait dommage de passer à côté de Hobbiton.

Si je devais retenir une seule chose, c'est l'aspect multi-culturel, qui frappe dès qu'on pose le pied sur le territoire. La majeure partie des cultures existantes sont parvenues à coexister sur place. Cela ne signifie pas l'absence de conflits. Néanmoins, on sent une forme de respect entre les diverses populations.

Sinon, les paysages sont également un aspect à ne pas négliger. Ils sont fabuleux. La population est parvenue à trouver un bon équilibre entre l'expansion humaine et la préservation de la nature. Cela n'a pas empêché le pays de voir sa végétation se réduire depuis l'arrivée des humains, mais l'environnement est une préoccupation primordiale pour les néo-zélandais pour éviter que cela se désagrège davantage.


D'un point de vue personnel, ce séjour a confirmé mon envie de poursuivre les voyages. Je ne remercierai jamais assez ma chère et tendre pour ça. Cependant, on va tâcher de réduire les trajets en avion. (Mes aisselles seront ravies.) Presque trois jours pour arriver à bon port, ce n'est pas une expérience que je ferai chaque année. De plus, rester à nouveau coincer des heures dans un bus pour prendre le ferry de Londres à Calais à cause de la fermeture exceptionnelle du tunnel sous la Manche ne m'enchante guère.

L'année prochaine, nous prévoyons ainsi d'aller en Bretagne pour visiter les coins liés à la mythologie arthurienne. Sans doute moins de dépaysement, mais il y a certainement de quoi découvrir. À l'heure actuelle, nous souhaitons y aller deux semaines et partir une semaine à Londres début 2019. La courte escale londonienne à l'aller et au retour nous a pas mal frustré. On va donc tâcher de réparer ça avec quelques jours sur place.

Prochaine escale ?

Sur ce, je vais vous laisser. J'ai des clients à gérer à la boutique. Comment ? Oui, j'ai rédigé ce bilan au boulot. Ne me jugez pas ! Avec l'absence de sorties BD ces temps-ci, c'est relativement calme, même si les chiffres sont au beau fixe. (Oui, j'aime l'argent.)

En attendant la suite de mes escapades, un mot à tous ceux et celles ayant lu mes notes. Je vous remercie, mais une question me préoccupe. Vous aimez tant que ça suivre un petit libraire nul en anglais à travers le monde ? Vous n'avez rien de mieux à faire ? Je dis ça, je dis rien. C'est juste que je me préoccupe de votre santé. Il paraît que mon humour pourri a tendance à désespérer mon entourage. Demandez à mon beau-frère.

mercredi 25 juillet 2018

Jour 21 - De la bouffe pas chère !

L'une des erreurs que nous avons commise au début de notre voyage, c'est d'avoir fait trop de restaurants. Forcément, les finances en ont pris un coup. Pour notre défense, il est difficile de faire le plein de courses quand on bouge tous les trois jours. (Oui, je sais, c'est une excuse à deux balles.) Et puis, il fallait bien réhabituer le beau-frère à au moins trois repas par jour, puisqu'il ne s'en contentait que d'un seul depuis son arrivée.

Maintenant que notre budget est limité à cause de mon souci de retrait, il faut trouver des solutions en dehors des éternels sandwichs. Heureusement, Wellington ne manque pas de food trucks. Lors d'une promenade en ville pour ce dernier jour sur place, nous avons d'ailleurs trouvé un endroit assez magique. Une immense salle remplie de restaurants proposant des plats à emporter et à petits prix. Une aubaine !


L'endroit est vivant et assez chaleureux. Bizarrement, on n'a pas trop l'impression d'étouffer. C'est clairement dans ce genre d'endroit où il faut manger quand on ne travaille pas loin. Il y a tellement de restaurateurs que l'on peut tester la cuisine du monde sans se lasser.

Après avoir rempli nos bidous respectifs, direction le jardin botanique. Sur la route, nous tombons sur un immense cube. Quatre de ses faces sont recouvertes du même début de phrase qu'il faut compléter. Que voudriez-vous faire avant de mourir ? Je suis le seul à répondre de nous trois. J'inscris mon envie de faire rêver les gens en écrivant des livres. Ça fait des années que cette idée me travaille. J'ai justement un premier jet d'histoire terminé depuis pas mal de mois. Hélas, j'ai un blocage. (Il faut que je me bouge le cul.)


Pour arriver au jardin, nous prenons le funiculaire, qui est une montée mécanique réalisée grâce à des véhicules montés sur rails. Rien de très transcendant pour être honnête, mais la vue à l'arrivée reste sympathique.


Quoi qu'il en soit, le jardin vaut le détour, et ce, même en hiver. Comme au Canada, la Nouvelle-Zélande est parvenue à trouver un équilibre entre les constructions humaines et la protection de son environnement. On devrait en prendre de la graine.


mardi 24 juillet 2018

Jour 20 - Weta, mon amour !

La Nouvelle-Zélande offre tellement de choses à découvrir qu'il serait dommage de faire le déplacement uniquement pour les décors du Seigneur des Anneaux. Or, il serait tout aussi regrettable de ne pas les visiter. Après Hobbiton, nous nous sommes ainsi rendus dans un autre lieu important de la trilogie de Peter Jackson. Il n'est pas question de décors ici, mais de Weta, le studio responsable des effets spéciaux de l'adaptation.

Dès l'entrée, on est dans l'ambiance avec la reproduction des trois trolls provenant du Hobbit : Un voyage inattendu. Je ne vous cache pas que ça fait son petit effet. Fort heureusement, la lumière du jour les a figé sur place.

Mon nouveau boss.

Une fois à l'intérieur, nous sommes invités à attendre à la boutique avant le début de notre visite. Une belle façon pour Weta de tenter les pauvres âmes innocentes que nous sommes. Sans surprise, une large partie des produits proposés est dédiée à l’œuvre de Tolkien, tout comme le mini-musée situé au fond du magasin. 


Il y en a pour tous les goûts et budgets. Néanmoins, j'éprouve une légère déception. On sent que la frénésie est passée, et j'aurai été curieux de voir la richesse de goodies à la sortie des films. 


Je ne boude pas mon plaisir pour autant, mais nous devons faire attention. J'ai toujours des soucis de retrait, même si j'ai pu retirer 300 dollars néo-zélandais. Rien de plus. Je pense avoir dépassé un quelconque plafond. Du coup, avec un budget relativement restreint, je me suis fixé une limite de 100 dollars à Weta. Par chance, les deux articles pour lesquels je craque y rentrent parfaitement, à savoir une réplique du contrat de cambrioleur de Bilbon et un t-shirt du combat entre Gandalf et le Balrog. J'aurais voulu prendre la bague d'Aragorn, mais elle n'est pas aussi réussie que je le pensais. (Ce n'est pas plus mal au final.) On ajoute aux achats un t-shirt que Léopold me remboursera. Il aurait bien acheté la bague de Thorin, mais je n'ai pas assez de monnaie.

Bref, on nous appelle enfin pour la visite. Pour débuter, le guide nous emmène dans une première salle dévoilant un mur avec tous les films auxquels Weta a participé. L'entreprise n'a pas seulement travaillé sur les films adaptés des récits de Tolkien. Parmi la liste, on trouve, entre autres, Avatar, Avengers : Infinity War, Batman v Superman, Ghost in the Shell, King Kong (2005), Man of Steel, Power Rangers (2017) et Thor : Ragnarok. En somme, le studio n'est clairement pas un petit joueur et existe depuis 1987. En face du mur, de multiples accessoires sont exposés, dont les casques du dernier film Power Rangers. Le gamin en moi est complétement fou de ce qu'il voit.

Le reste de la visite nous montre quelques processus créatifs et d'autres éléments tirés de longs-métrages. L'avant-dernière salle est en partie dédiée aux prothèses que nous sommes autorisés à toucher pour certaines. Une tête de troll ou de je ne sais quoi peut être activée. La sensation au toucher est étrange. L'effet de la peau est saisissant.

Hélas, interdiction de faire la moindre photo en dehors d'endroits précis. Dommage compte tenu de la richesse des éléments comptant par exemple la fameuse armure de Sauron. Mais au final, ce n'est pas grave. La visite restera durablement marquée dans ma mémoire. (Désolé pour vous.)

lundi 23 juillet 2018

Jour 19 - Carte bleue, m'entends-tu ?

Des vacances à l'autre bout du monde n'en seraient pas vraiment sans au moins de petites merdouilles. Nous en avons déjà eu depuis notre arrivée. Cela fait quelques jours que Camille et Léopold n'ont plus d'argent pour la fin de séjour, et j'ai donc été désigné comme la banque de secours. J'ai accepté ce rôle avec force et honneur. (En vrai, je me suis senti comme un connard de riche distribuant de l'argent à ses ouailles selon son bon vouloir.) Hélas, ce fut de courte durée.

Aujourd'hui, en voulant retirer de l'argent à un distributeur, je me suis retrouvé face à un souci. Impossible de retirer de l'argent, et ce, peu importe la banque. Pourtant, mon compte est largement approvisionné. Aucun problème de ce côté. Je ne sais pas ce qui cloche et je ne peux évidemment pas joindre ma banquière avec le décalage horaire. De plus, ma banque est fermée le lundi.

À contrecœur, nous sommes obligés d'annuler ce que nous avions prévu pour économiser sur mon liquide restant. Que faire ? Je n'ai pas trop la tête à y penser, car ce problème de retrait m'angoisse. Heureusement, Camille et Léopold parviennent à dédramatiser tout ça. Il reste suffisamment d'argent pour les derniers jours. Ajoutons à cela que Wellington possède de nombreux petits restaurants à bas prix et d'endroits à visiter gratuitement.

Nous décidons ainsi de passer la journée à se promener dans le coin en s'éloignant du centre-ville. Direction le mont Victoria. On met un petit moment avant d'y parvenir. Il faut dire que ce n'est pas tout près à pied. Ensuite, pour grimper, ce n'est évidemment pas en terrain plat. De ce que les panneaux nous apprennent au fil de notre progression, l'accès au sommet est régulièrement fait en voiture et en bus. Même si l'ascension n'est pas une partie de plaisir, l'arrivée au sommet n'en est que plus satisfaisante. Il aurait été dommage d'user d'un véhicule. Certes, nous sommes HS, mais la vue est imprenable. Tout bonnement magnifique. Au final, être faussement fauché, ça a du bon.

dimanche 22 juillet 2018

Jour 18 - Et ce musée est gratuit ?!

Pour cette première journée à Wellington, on se lève tranquillement vers 10H. Nous avons tous bien dormi. Les lits nous changent de ceux de Napier. Confortables et moelleux. Enfin, un peu moins que Léopold, qui est sur le canapé-lit. Malgré tout, il a profité de sa nuit. (C'est un dur, le beau-frère.)


Le programme du début de la journée est très simple. Nous nous baladons au centre-ville. On finit par s'arrêter au niveau du port pour manger dans un restaurant asiatique. Léopold a failli y laisser sa langue à cause d'un plat trop épicé que l'on peut traduire par "feu d'artifice". Il aime montrer qu'il est grand et fort, mais ça lui réussit rarement.

Ce volatile n'est pas le beau-frère.

Nous allons ensuite au musée Te Papa de Wellington, qui est quasiment entièrement gratuit. L'an passée, le musée de la civilisation au Québec m'avait bluffé par son interactivité, mais il était payant. Par conséquent, je ne m'attendais pas forcément à trouver une qualité équivalente en terme de présentation.

Nous avons débuté par une exposition sur Gallipoli, une guerre ayant fait pas mal de victimes. Ah bon ? Sans déconner ? Bon, pour être sérieux deux minutes, Wikipédia précise qu'il s'agit d'un affrontement de la Première Guerre Mondiale, qui opposa l'Empire Ottoman aux britanniques et aux français du 18 mars 1915 au 9 janvier 1916. Il marqua durement la Nouvelle-Zélande, puisque la campagne menée par les soldats néo-zélandais et australiens à Gallipoli se solda par un échec et de nombreux morts.


Le début est surprenant. Un soldat géant nous accueille. Malgré sa grandeur, il est saisissant de réalisme. Le sang est reproduit, tout comme la pilosité. Je m'attends presque à ce qu'il s'anime.


Chaque partie de l'exposition débute ainsi par un géant représentant quelqu'un ayant été présent dans cet affrontement (soldats ou encore une infirmière). Puis, une salle nous dévoile divers éléments de cette guerre. Voilà de quoi donner envie de s'intéresser à ce conflit que peu de gens connaissent.


Pour marquer durablement les esprits, je pense qu'il est primordial de sortir de l'image du musée se contentant d'être passif avec le public. Il faut le brutaliser pour le faire réagir.

Dans le cas présent, c'est magistralement orchestré. Ce qui est particulièrement réussi, c'est que cette partie de l'Histoire est présentée via les yeux des gens ayant participé réellement à cette bataille. L'impact n'en est que plus important sur les visiteurs.



À la sortie, il nous est proposé de laisser un message anonyme sur une fleur en papier à jeter aux pieds d'un dernier géant. La symbolique est forte et elle finit de me donner un assez gros coup de massue sur la tête.


Je ne vous cache pas qu'on est sur le choc en quittant le lieu, mais nous continuons notre visite avec les autres étages. Ces derniers nous dévoilent de multiples choses sur les maoris, l'art moderne, les transformations désastreuses faites par l'homme en Nouvelle-Zélande, les espèces animales, etc.


Ce musée fut l'un des plus beaux et complets que j'ai pu visiter malgré mon niveau anglais. Et c'est gratuit tous les jours de la semaine ! J'en ai profité pour y laisser une trace éphémère de mon passage sur un mur consacré aux messages des visiteurs.


Pour terminer notre journée, nous nous sommes tout simplement posés dans un bar-restaurant, où nous avons finalement manger.

Une belle petite journée enrichissante.

samedi 21 juillet 2018

Jour 17 - Coucou Wellington !

Nous sommes à la dernière étape de notre voyage : Wellington. C'est la capitale officielle de la Nouvelle-Zélande, tandis qu'Auckland peut être considérée comme la capitale économique de la ville.

Je ne suis pas mécontent de quitter enfin l'auberge de Napier et d'arriver à bon port après cinq heures de bus. Notre location se trouve un peu en retrait du centre-ville dans le quartier de Brooklyn.


La responsable des lieux nous accueille avec un grand sourire et un adorable gros toutou, qui nous fait plein de papouilles. Notre ultime pied-à-terre se trouve dans le sous-sol de sa maison. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il y a des fenêtres. L'endroit ressemble comme deux gouttes d'eau à un studio. Mais quel studio ! Le lieu est accueillant et réconfortant. Une merveille, qui change de notre dernière auberge.

Monsieur Dino est content !

Après avoir posé nos affaires, nous allons manger un burger dans le coin, puis nous revenons glander. Le bus nous a cassé, et on a juste besoin de se poser. 

Lorsque le début de soirée arrive, on se contente de se restaurer dans un petit restaurant autrichien. J'ai pu ainsi goûter pour la première fois un apfelstrudel, un dessert typique du pays. Succulent, mais beaucoup moins que la note, qui me fait encore mal au cul.

Au passage, depuis peu, je suis devenu la tirelire du groupe. Camille n'a presque plus d'argent. Quant à Léopold, c'est encore pire. 

D'ailleurs, j'ai oublié de vous parler de la grande nouvelle. Celle qui va changer vos vies. Le beau-frère revient en France ! Suite à un mauvais calcul, il s'est rendu compte qu'il n'aurait plus assez d'argent s'il restait encore quelques temps en Nouvelle-Zélande pour trouver un boulot. Du coup, il a dû se commander un billet de retour sur Dunkerque. 

Je suis content que ce grand dadais revienne parmi nous. Il sera même de retour avant nous en France. (Un comble.) Dommage qu'il n'ait juste pas pu déployer son potentiel pour trouver un travail. En même temps, pour sa défense, il est arrivé à la fin de l'été. Ce n'est pas la meilleure période pour dénicher un taff dans le tourisme, et encore moins en hiver. Au final, il prend les choses du bon côté (comme souvent).

En attendant, sans trop m'avancer, je pense qu'il fait plus de choses depuis que nous sommes là que depuis son arrivée en février. Comment ? Oui, je le taquine. Ne vous inquiétez pas, il aime ça, le coquinou !

vendredi 20 juillet 2018

Jour 16 - Et si je me mettais à l'anglais ?

J'en connais certains qui ont dû cracher leur café (ou toute autre boisson) par le nez en lisant ce titre. Je l'ai déjà dis, je suis une bille en anglais. Jusqu'à présent, ça ne m'a jamais manqué, mais depuis que je suis en Nouvelle-Zélande, il me manque quelque chose. Camille et Léopold font ce qu'ils peuvent pour me servir de traducteurs, mais j'ai l'impression de passer à côté de pas mal de petites choses.

Prenons ce matin où Camille m'emmène dans une boutique de souvenirs au coin de la rue où se trouve l'auberge. Au milieu d'un lieu très art-déco, une dame âgée nous accueille avec un grand sourire. Elle me fait immédiatement pensée à l’actrice Gloria Stuart racontant son histoire dans le film Titanic

Voyant que je ne parle pas anglais, elle s'efforce de m'expliquer en français l'histoire de Napier. En 1931, un tremblement de terre a ravagé la quasi-totalité de la ville. Mais au lieu d'être reconstruite à la va-vite, tout fut rebâtit en s'inspirant du style art-déco faisant de Napier un lieu unique en Nouvelle-Zélande. 


En dehors de larges routes et de bâtiments dépassant rarement le premier étage, l'architecture de la ville n'a rien à voir avec d'autres. On a l'impression d'être à Los Angles ou Hollywood dans les années 30. Encore une fois, c'est une sensation étrange de s'y promener et d'admirer les façades. 

Après avoir fait un petit tour dans le magasin, la dame nous interpelle à nouveau pour nous proposer un documentaire de 20 minutes sur Napier. Elle s'est embêtée à retrouver une version française. Nous acceptons et nous apprenons pas mal d'éléments sur l'architecture, qui s'inspire notamment du style égyptien. 

Une fois sorti de la boutique, je me sens nul. Cette femme a fait des pieds et des mains pour partager la culture de sa ville alors que je suis infoutu d'aligner deux mots en anglais. Il faut que je me bouge le cul pour dépasser cette barrière de la langue, qui m'effraie depuis trop d'années.

Je vais tâcher de me renseigner sur des formations. D'un point de vue personnel, ça ne pourra que m'être bénéfique. Côté boulot, ça n'apportera pas de vrai plus même s'il arrive que des clients anglais de passage visitent la librairie. (Chef, si tu me lis, tu peux essayer de me trouver des formations ? Merci ! Bisou.) Qui sait, je pourrai même parler un jour anglais. En tout cas, l'espoir fait vivre !