Deux jours avant la fin de
notre séjour à Sainte-Lucie-des-Laurentides, nous commençons peu
à peu à penser à Montréal, qui promet son lot de
dépaysement. En tout cas, Camille a hâte d'y retourner après ses trois mois passés là-bas il y a six ans.
Pour l'heure, cette journée s'annonce tranquille, ce qui ne signifie pas une grasse matinée pour autant. Dès 8H du
matin, nous avons rendez-vous avec nos parents respectifs par Skype
pour la seconde fois. Je n'ai jamais grand-chose à dire par
téléphone, et même par écran interposé, ça ne change pas. Je suis
quelqu'un d'assez calme. Je préfère
le contact direct, ce qui est plutôt paradoxal connaissant ma nature
réservée. Bref, tout semble aller pour tout le monde, et nous
sommes contents de nous retrouver. Mon père me demande si j'ai posté une carte postale. Par curiosité, il
aimerait savoir combien de temps met un courrier à arriver en France depuis le Canada. Je n'ai encore rien envoyé (fils ingrat, je sais), mais une fois à Montréal, je devrai en avoir l'occasion.
Après nos appels, le reste
de la matinée n'a rien d'exaltant, du moins pour les potentiels lecteurs de ce blog. Dans le jargon, nous avons tout bonnement
et simplement glandé. C'est aussi ça les vacances, apprécier le
fait de ne rien faire.
Vers 16H, nous allons nous dégourdir les jambes au Centre touristique et éducatif des Laurentides situé à Saint-Faustin-Lac-Carré. Il s'agit d'un espace de 1770 hectares avec, entre autres, des parcours de randonnées de divers niveaux. Nous débutons par un parcours
relativement simple à première vue, à savoir une montée de 800 m
avec une vue panoramique du lieu une fois au sommet.
À ce stade, il faut noter que la motivation nous habite, mais que nous sommes partis en mode "yolo",
c'est-à-dire sans eau, sans crème solaire et sans anti-moustiques. Camille et moi avons quand même fait l'effort de mettre notre pantalon et nos chaussures de randonnée. Cela ne
semble pas très grave, le temps est gris et humide, et les moustiques
sont quasiment inexistants.
Évidemment, ces 800 mètres
nous ont caché une petite surprise. Certes, la
distance est courte. Or, quand elle est en montée avec un
sentier rempli de pentes et de tournants, c'est tout de suite moins drôle. En plus, le chemin fut farceur avec nous. À
plusieurs reprises, certains endroits du chemin donnaient l'impression
d'être arrivés à la fin. Le pompon fut ce panneau indiquant qu'on
était qu'à la moitié de notre périple. Je maudis celui ou celle
qui s'est dit que ce serait une bonne idée.
Après des difficultés d'ascension et de boue,
nous sommes enfin parvenus au sommet avec un petit écureuil en guise d’accueil.
Crevés, dégoulinant de sueur et assoiffés (note de Léopold : Ah, ben moi, ça allait), on admire la
vue qui s'offre à nous. Magnifique. Encore heureux vous me direz. On aura beau dire, on est vraiment des randonneurs du dimanche, et ce, même le vendredi.
La descente se passe
beaucoup plus aisément, et on revient à notre point de départ rapidement. On se sent même prêt à faire le tour du
lac, mais les moustiques se multiplient et nous incitent à
prendre un sentier plus court pour retourner à la voiture.
Heureusement, ce petit parcours nous fait un peu passer par un lac
pour le contempler.
Une fois à la voiture,
nous allons à Jean Coutu pour acheter de quoi boire
l'apéro de ce soir. J'en profite pour regarder d'un peu plus près le
rayon jouets où plusieurs tentations s'offrent à moi. Je résiste et je
parviens à contenir mon âme d'enfant, qui ne demande qu'à craquer
face aux petites merveilles (ou plutôt merdouilles) qu'il voit dans
les rayons.
Un mini labo pour créer ses bonbons cradingues : Le top de la merdouille ! |
Retour au chalet où nous nous installons confortablement pour poursuivre le visionnage du Seigneur des anneaux : Les Deux Tours sur Netflix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire