samedi 22 juillet 2017

Jour 16 - Geekage rue Saint-Denis

Après un repérage de la gare d'autobus pour notre court séjour à la ville de Québec, nous faisons une halte à la bibliothèque municipale de Montréal. En plus de proposer une collection impressionnante de livres, dont un rayon d'ouvrages en braille, on notera que l'établissement propose des jeux vidéo, de la musique ou encore des films. On peut d'ailleurs jouer, écouter et visionner sur place gratuitement. Une belle façon d'attirer ceux qui sont rebutés par les bibliothèques.


Le reste de la journée se passe à la rue Saint-David pour un peu de shopping geek. (Ça faisait longtemps.) La largeur des routes canadiennes apporte décidément une aération bienvenue pour les piétons. C'est toujours très agréable de se promener. L'architecture et les nombreux arbres y sont aussi pour beaucoup.


Parmi nos escales, nous nous arrêtons quelques instants à Planète BD, une boutique appartenant au groupe Canal BD. C'est un réseau de librairies indépendantes auquel ma librairie appartient. Le choix est au rendez-vous malgré un petit manque d'âme à première vue. Je n'ose pas déranger les libraires pour parler. L'un est occupé avec un client, tandis que le second semble faire des réceptions. Par expérience, je sais qu'il n'est parfois pas évident de discuter facilement avec la pile de cartons que l'on doit déballer chaque jour.

Autre étape notable, le Geekatorium. Petit magasin situé au premier étage d'un immeuble, il renferme d'innombrables objets tentant pour les adeptes de pop culture. Les fans de pin's sont particulièrement gâtés. Il y en a une ribambelle sur des licences telles que Pokémon et Harry Potter. Des t-shirts sont évidemment proposés comme un modèle tiré de la série animée Tortues Ninja des années 90 pour lequel je craque.


Quant au reste, on a des pops, des mugs et d'autres babioles (ou merdouilles au choix). Des bijoux sont en vente en grand nombre. Je tombe sous le charme d'une bague Ghostbusters que j'achète après avoir longuement hésité. Il faut dire que je n'ai jamais porté de bagues. De plus, avoir quelque chose d'aussi voyant et original n'est pas dans mes habitudes. Mais à ce propos, Camille et Léopold me font remarquer que je porte régulièrement des t-shirts catalogués geeks peu discrets. Ils ajoutent qu'en tant que libraire spécialisé en bande dessinée, ce n'est pas choquant de porter ce genre de fantaisie. Au contraire, une bague de ce type correspond plutôt bien avec mon travail et mon look en général. Du coup, vous l'aurez compris, je succombe à la tentation.


Dernier lieu marquant à souligner, un comic shop dont le nom m'échappe. Ce n'est pas que l'endroit soit aussi catastrophique que le premier que j'ai visité à Montréal. Au contraire, le choix est plus qu'honnête en dehors d'un espace BD franco-belge superflu. Mon souci à nouveau, ce sont les vendeurs. On a décidément l'impression de les emmerder alors qu'ils ne paraissent pas spécialement occupés.

Ce n'est pas tout d'avoir des rayons garnis et des connaissances. L'impression que l'on donne aux clients habituels ou non est également primordial. Je ne remets pas en cause la probable sympathie des libraires quand la glace est brisée. Peu importe, cette austérité de base n'aide pas à améliorer l'image du lecteur de comics auprès du grand public.

Un petit sourire, ça ne coûte pas grand-chose, si ?

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