Comme vous avez pu le constater
depuis le début de ce récit de voyage, j'aime écrire sur tout et
sur rien. Nouvelle preuve avec la journée d'aujourd'hui pas très
riche en événements, mais vous aurez tout de même de quoi lire.
On débute par une matinée
paisible où on prend le temps de se lever. Oui, un peu comme tous
les matins quand on n'a pas prévu de partir la journée. La visite du
Parc Oméga et la route nous ont fatigué. On compte
rester près du chalet pour se poser.
Pendant que Camille et
Léopold vaquent à leurs occupations, je m’attelle à la correction du texte du sixième jour et à l'écriture du compte-rendu
de la journée d'hier. L'écriture est de plus en plus fluide. Tenir une sorte de carnet de bord de la journée passée pour le blog fait sans aucun
doute partie des meilleurs exercices d'écriture que j'ai pu faire. Je n'avais jamais rien réalisé de tel. J'ai tendance à
avoir des pulsions d'écriture sur des fictions et à les laisser
dans un tiroir durant des mois ensuite. Mais avant de partir au
Canada, j'ai pris la décision de trouver un moyen d'avancer plus
efficacement sur ces histoires. Bon, en réalité, je n'en ai
clairement pas le temps avec le blog, mais j'écris tous les jours. Nombre
d'écrivains que j'ai pu lire ou entendre disent que pour écrire plus
facilement, il faut s'imposer d'écrire chaque jour sans pour
autant forcer. Même quelques mots, ça suffit. Pour ma part, mon
périple canadien fait que j'ai toujours de quoi dire. Regardez déjà
la longueur de ce texte alors que je n'ai pas encore clairement
abordé la journée.
L'espace d'écriture avec le frigo à proximité. |
D'ailleurs, revenons-y avec le brunch de
Camille servi vers 11H. Ô rage ! Ô désespoir pour le régime ! En route pour des tartines, du
pain, des œufs, du bacon, du jambon et de la saucisse. C'est toujours aussi
succulent.
Bouffe ! |
Vers le milieu d'après-midi,
Camille et Léopold sont motivés pour faire du pédalo au lac situé
en bas du chalet. J'hésite longuement, car j'aimerai continuer le visionnage de la série Luke Cage, qui m'ennuie un peu.
Pourquoi me l'imposer dans ce cas ? En dépit du manque de rythme,
il y a une chouette ambiance musicale, et le héros est sympa à suivre. Il faudrait jusque qu'il se sorte plus vite les doigts du
cul pour péter des gueules.
Finalement, je me laisse
convaincre pour le pédalo. Parés contre le soleil, nous arrivons au
ponton. Léopold monte seul dans son embarcation, tandis que Camille et moi en
prenons une autre. Difficile d'être à trois sur un même pédalo.
Léopold s’habitue facilement à la conduite, ce qui n'est pas
notre cas. Nous n'arrivons pas à rester droit malgré nos mouvements du gouvernail. Au bout d'un moment, Camille décide de rejoindre
Léopold (de m'abandonner en somme) et constate que le gouvernail de l'autre pédalo ne tourne pas dans le vide
comme le nôtre.
Ils décident de poursuivre
leur chemin tandis que je souhaite rejoindre le bord du lac. Sur la
route, je commence doucement à contourner le souci du gouvernail.
Dès que l'embarcation va d'un côté, je dois aussitôt tourner la
poignée de l'autre pour redresser. Je décide donc de faire demi-tour pour rejoindre ma bien-aimée et mon beau-frère adoré. Néanmoins, tourner sans cesse le
gouvernail est très vite chiant. Après un temps de navigation, je finis quand
même par rentrer. De loin, je devais paraître comme un marin bourré ou extrêmement con. Voire un peu des deux.
Arrivé au chalet, je
m'apprête à ouvrir la porte, mais je sens qu'une belle connerie
dont j'ai le secret m'attend. Avant de partir, nous avions décidé de
ne rien prendre d'important sur nous. Pas d'argent, de
téléphones ou encore de clefs. On s'est contenté de remettre ces dernières
dans la boîte à code. Je m'attends à
une résistance, mais pas à repasser vingt minutes comme un con à
tenter de l'ouvrir cette putain de boîte de merde ! Or,
le code paraît bon. Je change quelques numéros au cas
où. Au final, je suis toujours dehors, le cul trempé.
Parvenant à rien, je décide d'exploiter une faiblesse de l'une des
fenêtres de la baie vitrée. Elle s'ouvre facilement de l'extérieur
en la tirant un peu par le bas. Puis, il suffit de retirer la
moustiquaire. Me voilà entré par
effraction dans mon propre chalet. Je me rue sur le papier avec le
code et je vois qu'on n'avait pas retenu le bon. Merde ! J'étais sûr d'avoir essayé cette combinaison parmi d'autres. De rage, j'ouvre la porte d'entrée et j'entre le
code. Et là, paf ! Ça fait des chocapic. Cette saloperie de boîte s'ouvre en deux secondes. La
connerie est totale, mesdames et messieurs !
Complétement dépité, je
me débarbouille avant de manger une glace pour me réconforter
devant Luke Cage. Au retour de Léopold et Camille, nous finissons
l'épisode avant de partir à Val-David. Camille (ben oui, qui d'autre ?) a repéré Le Renard Rusé, un restaurant faisant des
soirées barbecue le mercredi et le jeudi. L'ambiance est très sympa,
et le personnel y est accueillant.
Par contre, le barbecue n'est pas un
buffet à volonté où nous pouvons choisir les viandes à faire
griller. Il s'agit d'une formule de quatre plats au barbecue au choix
avec les accompagnements à volonté. Le potage d'entrée et la
verrine en dessert sont excellents. Quant au plat principal, c'est
bon sans être exceptionnel. Le plus embêtant, c'est qu'il a fallu trois heures pour avoir l'ensemble des plats. Le restaurant
n'était pas bondé, et les serveurs suffisamment nombreux au point d'avoir quelqu'un passant régulièrement aux tables pour servir de l'eau fraîche.
Ce
n'est pas grave, ce sont les vacances. De plus, le temps d'attente
m'a permis de rattraper les deux dernières saisons de Game of
Thrones que j'ai loupé grâce aux informations de Camille et
Léopold. On va peut-être ainsi pouvoir voir ensemble le début de
la saison 7 dès le 16 juillet.
En attendant, retour au
chalet sur des routes de campagnes rarement éclairées. Heureusement, pas de
nouvel écureuil à éviter sur la route comme sur l'aller.
Il est presque 23H, il est
temps d'aller dormir.
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