lundi 10 juillet 2017

Jour 4 - À la recherche du Petit Poucet

Suite à la soirée d'hier au festival de blues de Tremblant, la fatigue se fait sentir en ce dimanche matin. On commence à ne plus se lever trop tôt. (Bande de feignasses !) Pour se réveiller en douceur, on utilise pour la seconde fois le jacuzzi de la Cachette Céleste #31. Car oui, notre modeste demeure possède l'outil de détente du démon. Depuis notre première utilisation, il nous appelle chaque jour pour qu'on puisse s'y prélasser en dépit de l'écologie. Effectivement, niveau utilisation d'eau et d'électricité pour les bubules, ce n'est pas le top du top pour l'avenir de notre belle planète bleue. Mais en même temps, ce serait un crime de ne pas se laisser aller de temps en temps. Non ? Ne nous jugez pas, vous auriez fait pareil à notre place.

Hum... Je pense que c'est la dernière fois qu'on me laisse gérer la mousse du jacuzzi.

Après ce moment de pur délice pour notre corps, direction Val-David pour aller bruncher. Pour les néophytes, le brunch se prend entre le petit-déjeuner et le déjeuner. Il les remplace en somme. Après quelques hésitations, nous finissons par trouver le restaurant Au Petit Poucet repéré par... Ben oui ! Par Camille ! Ça va finir par devenir un running gag à force. 


L'établissement est kitsch à souhait dans le bon sens du terme. Il est bondé, et plusieurs personnes attendent dehors. Pour faire patienter, l’accueil a la charge de nous inscrire sur une liste d'attente. Nous serons appelés grâce aux haut-parleurs. En attendant, du café et du chocolat chaud sont à notre disposition à volonté et gratuitement. Ils se trouvent dans une boutique près de l'entrée avec des produits du restaurant. Une façon commerçante et intelligente pour faire patienter les clients. Après une trentaine de minutes, nous sommes appelés et installés à une table. Le décor est vraiment pittoresque et donne l'impression de se trouver dans une demeure typique d'un conte.

Nos brunchs arrivent, et c'est là que le spectacle culinaire débute avec tartines, œufs, bacon, haricots, et j'en passe. C'est ce que j'aime avec ce type de plat. On a une assiette tellement garnie d'aliments qu'on ne sait pas où donner de la tête. Pour utiliser une expression propre au lieu, c'est un authentique repas d'ogre. Un pur délice que Léopold a du mal à finir contrairement à Camille et à moi. Après vérification, il n'est pourtant pas malade.

Brunch 1 - Régime 0

Satisfaits, nous repartons pour visiter la ville. Pour être plus efficace, nous faisons un saut à l'office de tourisme où l’hôtesse nous conseille plusieurs lieux et rendez-vous à ne pas manquer. Elle effectue également des recherches sur des événements liés aux réserves amérindiennes. Elle finit par nous dénicher la première édition du salon Manitou à Mont-Tremblant, qui se tiendra du 14 au 16 juillet. Juste avant notre départ pour Montréal.

Malheureusement pour moi, je n'ai pas le temps d'écouter la fin des conseils de notre guide. Une envie pressante m'appelle du tréfonds de mon être. Comme on dit, quand il faut y aller, il faut y aller ! Une fois libéré et délivré (wink wink), en route pour l'exposition 1001 pots, un événement annuel qui en est à sa 29ème édition. Rassemblant des dizaines et des dizaines de céramiques de toutes les formes, l'ensemble ne me passionne guère de prime abord. Cependant, le lieu est magnifique et un peu enchanteur à certains endroits. 



Après un tour relativement rapide et une disparition mystérieuse de Léopold aux commodités, nous partons boire un verre. Bon, j'ai l'impression de nous donner une image d'ivrognes à force d'évoquer nos coups à boire. Ne vous inquiétez pas, il n'y a que Camille et Léopold qui boivent de la bière. De mon côté, je me délecte de l'eau gazeuse du coin, la Saint-Justin.

Notre escapade en ville se termine par quelques boutiques d'artisans et une promenade aux parc des amoureux.


Nous rentrons ensuite tranquillement. On en profite pour faire une première partie de L'osti d'jeu. C'est franchement sympathique, et ça dévoile au grand jour nos esprits tordus. On finit par effectuer toutes les tâches passionnantes d'une fin de soirée lambda, à savoir manger, regarder la TV et faire un bon gros dodo réparateur.

Parallèlement, c'est aussi l'occasion pour moi de revoir ma façon de considérer mon récit de voyage. Plus question de l'envoyer une fois fini à quelques proches. Je décide de lancer le blog pour partager mon expérience. J'ai conscience que la majorité de ce que je dis intéressera peu de monde. Qu'importe, j'aime écrire et j'ai envie de partager mon expérience, même si elle peut paraître futile à certains habitués des voyages. Du moment que ça me fait plaisir, pourquoi ne pas le faire ? De plus, je me dis que mon moi du futur sera sans doute ravi de relire les conneries de son soi passé. D'ailleurs, j'en profite pour lui dire de vraiment faire quelque chose pour ses flatulences. Ça commence à gêner le beau-frère.

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