Suite à la soirée d'hier
au festival de blues de Tremblant, la fatigue se fait sentir
en ce dimanche matin. On commence à ne plus se lever trop
tôt. (Bande de feignasses !) Pour se réveiller en douceur, on utilise pour la
seconde fois le jacuzzi de la Cachette Céleste #31. Car oui, notre
modeste demeure possède l'outil de détente du démon. Depuis notre
première utilisation, il nous appelle chaque jour pour qu'on puisse
s'y prélasser en dépit de l'écologie. Effectivement, niveau utilisation
d'eau et d'électricité pour les bubules, ce n'est pas le top du top
pour l'avenir de notre belle planète bleue. Mais en même temps, ce
serait un crime de ne pas se laisser aller de temps en temps. Non ?
Ne nous jugez pas, vous auriez fait pareil à notre place.
Hum... Je pense que c'est la dernière fois qu'on me laisse gérer la mousse du jacuzzi. |
Après ce moment de pur
délice pour notre corps, direction Val-David pour
aller bruncher. Pour les néophytes, le brunch se prend entre le
petit-déjeuner et le déjeuner. Il les remplace en somme. Après
quelques hésitations, nous finissons par trouver le restaurant Au
Petit Poucet repéré par... Ben oui ! Par Camille ! Ça va
finir par devenir un running gag à force.
L'établissement est
kitsch à souhait dans le bon sens du terme. Il est bondé, et
plusieurs personnes attendent dehors. Pour faire patienter, l’accueil a la charge de nous inscrire sur une liste
d'attente. Nous serons appelés grâce aux haut-parleurs. En attendant, du
café et du chocolat chaud sont à notre disposition à volonté et
gratuitement. Ils se trouvent dans une boutique près de l'entrée avec
des produits du restaurant. Une façon commerçante et intelligente
pour faire patienter les clients. Après une trentaine de minutes,
nous sommes appelés et installés à une table. Le décor est
vraiment pittoresque et donne l'impression de se trouver dans une
demeure typique d'un conte.
Nos brunchs arrivent, et
c'est là que le spectacle culinaire débute avec tartines, œufs, bacon, haricots, et j'en passe. C'est ce que j'aime avec
ce type de plat. On a une assiette tellement garnie d'aliments qu'on
ne sait pas où donner de la tête. Pour utiliser une expression propre au
lieu, c'est un authentique repas d'ogre. Un pur délice que Léopold
a du mal à finir contrairement à Camille et à moi. Après
vérification, il n'est pourtant pas malade.
Brunch 1 - Régime 0 |
Satisfaits, nous repartons pour visiter la ville. Pour être plus efficace, nous
faisons un saut à l'office de tourisme où l’hôtesse nous conseille plusieurs lieux et rendez-vous à ne pas manquer. Elle effectue
également des recherches sur des événements liés aux
réserves amérindiennes. Elle finit par nous dénicher la première
édition du salon Manitou à Mont-Tremblant, qui se tiendra du 14 au
16 juillet. Juste avant notre départ pour Montréal.
Malheureusement pour moi, je
n'ai pas le temps d'écouter la fin des conseils de notre guide. Une envie
pressante m'appelle du tréfonds de mon être. Comme on dit, quand il
faut y aller, il faut y aller ! Une fois libéré et
délivré (wink wink), en route pour l'exposition 1001 pots, un événement
annuel qui en est à sa 29ème édition. Rassemblant des dizaines et des dizaines de céramiques de
toutes les formes, l'ensemble ne me passionne
guère de prime abord. Cependant, le lieu est magnifique et
un peu enchanteur à certains endroits.
Après un tour relativement
rapide et une disparition mystérieuse de Léopold aux commodités,
nous partons boire un verre. Bon, j'ai l'impression de
nous donner une image d'ivrognes à force d'évoquer nos coups à boire.
Ne vous inquiétez pas, il n'y a que Camille et Léopold qui boivent
de la bière. De mon côté, je me délecte de l'eau gazeuse du coin,
la Saint-Justin.
Notre escapade en ville se termine par quelques boutiques d'artisans et une promenade aux parc
des amoureux.
Nous rentrons ensuite tranquillement. On en profite
pour faire une première partie de L'osti d'jeu. C'est franchement sympathique, et ça dévoile au grand jour nos esprits tordus. On finit par
effectuer toutes les tâches passionnantes d'une fin de soirée lambda, à
savoir manger, regarder la TV et faire un bon gros dodo
réparateur.
Parallèlement, c'est aussi
l'occasion pour moi de revoir ma façon de considérer mon récit de
voyage. Plus question de l'envoyer une fois fini à quelques proches.
Je décide de lancer le blog pour partager mon expérience. J'ai conscience que la majorité de ce que je dis intéressera peu de
monde. Qu'importe, j'aime écrire et j'ai envie de partager
mon expérience, même si elle peut paraître futile à certains
habitués des voyages. Du moment que ça me fait plaisir, pourquoi ne pas le faire ? De plus, je me dis que mon moi du futur sera sans
doute ravi de relire les conneries de son soi passé. D'ailleurs,
j'en profite pour lui dire de vraiment faire quelque chose pour ses
flatulences. Ça commence à gêner le beau-frère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire