lundi 17 juillet 2017

Jour 11 - Je veux entrer à Montréal !

C'est le grand jour. Ce matin, nous partons pour Montréal. Seconde et dernière partie de notre voyage au Canada. Déjà une semaine et demi que nous y sommes. Le temps passe trop vite. Il nous reste encore 10 jours, et on compte en profiter.

Avant de s'en aller, nous nous assurons que notre logis soit correctement rangé. La vaisselle est faite, le balai est passé, et les valises sont bouclées. On met les serviettes et le linge à laver dans un coin. Le propriétaire nous a fait savoir qu'on a pas besoin de les laver.



C'est l'heure, nous décollons de Sainte-Lucie-des-Laurentides. Ce fut vraiment un chouette endroit reposant et accueillant. Avant de nous rendre à notre nouveau chez nous, nous faisons une halte à Tim Hortons, une chaîne de fast-food canadienne pour y prendre le petit-déjeuner.

Mention spéciale pour le chocolat chaud.

Ensuite, direction la route pour Montréal. Il y a environ une bonne heure et demi de route, ce qui devrait nous faire arriver vers midi. Peu à peu, la nature laisse place à l'autoroute et aux panneaux publicitaires. Il fait bon, la conduite est agréable. J'ai maintenant l'habitude de la voiture et de la boîte automatique. Plus besoin de penser au passage de vitesse. L'esprit est libre de se concentrer davantage sur la route.

À 30 km de l'arrivée, nous prenons de l'essence. Tout se passe comme prévu. On devrait arriver dans les temps pour déposer la voiture de location. Mais évidemment, une couille dans le potage ne tarde pas à se pointer.

Peu avant de prendre notre sortie d'autoroute, des panneaux annoncent qu'elle est barrée. Une déviation est prévue, mais on ne nous avait pas prévenu que c'était pour la quatrième dimension. Elle nous fait faire simplement demi-tour pour finalement être à nouveau devant l'impossibilité de sortir. Le GPS s'y met à son tour en nous indiquant un chemin nous ramenant encore sur l'autoroute. Saloperie ! Je suis à deux doigts de la dépression nerveuse quand Camille parvient à paramétrer le GPS pour qu'il omet les autoroutes.

Ouf ! Nous arrivons à 13H au parking, où il nous faut déposer la voiture. Pile à l'heure limite pour la rendre. On se gare sur l'une des places réservées au garage de location, et je dépose les clefs dans le compartiment approprié. Cette fois, c'est terminé. Adieu belle voiture, qui m'aura quand même un brin stressé. Je me souviendrai de toi, saleté.

La devise canadienne est sur toutes les plaques d'immatriculation.

Nous prenons nos bagages pour le métro afin de se rendre à l'appartement. À l'entrée, Camille ne parvient pas à contacter la propriétaire via Airbnb. Son iPhone refait sa crise de redémarrage. C'est le modèle 5S, qui a la fâcheuse tendance à redémarrer en boucle sans prévenir. La joie.

Finalement, on décide de voir si la proprio n'aurait pas déjà laissé les clefs dans la boîte à code. Léopold finit par la trouver et à les récupérer sans difficulté. Nous voici enfin dans notre demeure ! Elle est grande et chaleureuse avec une clim, qui nous fait comprendre à sa façon que la nouvelle saison de Game of Thrones est arrivée. (L'hiver vient. Tout ça, tout ça.)

On dépose nos valises et on ressort presque aussitôt. Il est temps d'aller se nourrir. Après une petite balade dans les rues, je vois que l'ambiance est définitivement très différente de Sainte-Lucie-des-Laurentides. (Non, je ne suis pas long à la détente.) Il y a du monde. On finit par s'arrêter à une brasserie pour manger.

Bon, ok, la foule n'est pas flagrante à première vue...

Nous finissons par revenir chez nous pour se doucher avant de se rendre au parc Jean-Drapeau, où se déroule les Week-ends du monde. C'est un rassemblement de stands culinaires provenant des différentes cultures mondiales.


La foule est au rendez-vous et après une bonne limonade fraîche, nous nous arrêtons à un stand tunisien pour manger un sandwich. On demande épicé sans se douter que ça le serait autant. Camille et Léopold mangent leur viande, mais pas le reste de leur repas. J'y parviens, ce que je n'aurai pas dû faire. Attention, je vous vois venir. Désolé de vous décevoir, pas d'accident d'ordre gastrique. Malgré tout, la nourriture a du mal à passer.

Sur la route du retour, Léopold m'interpelle en me montrant un bus qui devrait me plaire compte tenu de mon état nauséeux. Il est adorable, non ?

Le popo ne me quitte jamais vraiment.

Une fois rentrés, on ne traîne pas trop. La journée fut longue. Au dodo !

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