C'est le grand jour. Ce
matin, nous partons pour Montréal. Seconde et dernière partie de notre voyage au Canada. Déjà une
semaine et demi que nous y sommes. Le temps passe trop vite. Il nous reste encore 10
jours, et on compte en profiter.
Avant de s'en aller, nous nous
assurons que notre logis soit correctement rangé. La vaisselle est
faite, le balai est passé, et les valises sont bouclées. On met les serviettes
et le linge à laver dans un coin. Le propriétaire nous a fait
savoir qu'on a pas besoin de les laver.
C'est l'heure, nous
décollons de Sainte-Lucie-des-Laurentides. Ce fut vraiment
un chouette endroit reposant et accueillant. Avant de nous
rendre à notre nouveau chez nous, nous faisons une halte à
Tim Hortons, une chaîne de fast-food canadienne pour y prendre le
petit-déjeuner.
Ensuite, direction la route
pour Montréal. Il y a environ une bonne heure et demi de route, ce
qui devrait nous faire arriver vers midi. Peu à peu, la nature
laisse place à l'autoroute et aux panneaux publicitaires. Il fait
bon, la conduite est agréable. J'ai maintenant l'habitude de la
voiture et de la boîte automatique. Plus besoin de penser au passage
de vitesse. L'esprit est libre de se concentrer
davantage sur la route.
À 30 km de l'arrivée, nous
prenons de l'essence. Tout se passe comme prévu. On devrait arriver dans les temps pour déposer la voiture
de location. Mais évidemment, une couille dans le potage ne tarde pas à se pointer.
Peu avant de prendre
notre sortie d'autoroute, des panneaux annoncent qu'elle est barrée.
Une déviation est prévue, mais on ne nous avait pas prévenu que
c'était pour la quatrième dimension. Elle nous fait faire simplement
demi-tour pour finalement être à nouveau devant l'impossibilité de
sortir. Le GPS s'y met à son tour en nous indiquant un chemin nous ramenant encore sur l'autoroute. Saloperie ! Je suis à deux doigts de la dépression nerveuse quand Camille parvient à paramétrer le GPS pour qu'il omet les autoroutes.
Ouf ! Nous arrivons à 13H au parking, où il nous faut déposer la voiture.
Pile à l'heure limite pour la rendre. On se gare sur l'une des places réservées au garage de location, et
je dépose les clefs dans le compartiment approprié. Cette fois,
c'est terminé. Adieu belle voiture, qui m'aura quand même un brin
stressé. Je me souviendrai de toi, saleté.
Nous prenons nos bagages pour le métro afin de se rendre à l'appartement. À l'entrée,
Camille ne parvient pas à contacter la propriétaire via Airbnb. Son iPhone refait sa crise de redémarrage. C'est le modèle 5S, qui a la fâcheuse tendance à redémarrer en
boucle sans prévenir. La joie.
Finalement, on décide de
voir si la proprio n'aurait pas déjà laissé les clefs dans
la boîte à code. Léopold finit par la trouver et à les récupérer
sans difficulté. Nous voici enfin dans notre demeure ! Elle est
grande et chaleureuse avec une clim, qui nous fait comprendre à sa façon que la nouvelle saison de Game of Thrones est arrivée. (L'hiver vient. Tout ça, tout ça.)
On dépose nos valises et on ressort
presque aussitôt. Il est temps d'aller se
nourrir. Après une petite balade dans les rues, je vois que
l'ambiance est définitivement très différente de Sainte-Lucie-des-Laurentides. (Non, je ne suis pas long à la détente.) Il y a du monde. On
finit par s'arrêter à une brasserie pour manger.
Nous finissons par revenir chez nous pour se doucher avant de se rendre au parc
Jean-Drapeau, où se déroule les Week-ends du monde. C'est un
rassemblement de stands culinaires provenant des différentes cultures mondiales.
La foule est au rendez-vous
et après une bonne limonade fraîche, nous nous arrêtons à un stand
tunisien pour manger un sandwich. On demande épicé sans se douter que ça le serait autant. Camille et Léopold mangent leur viande, mais pas le reste de leur repas. J'y parviens, ce que je n'aurai pas dû
faire. Attention, je vous vois venir. Désolé de vous décevoir, pas d'accident d'ordre
gastrique. Malgré tout, la nourriture a du mal à passer.
Sur la route du retour, Léopold m'interpelle en me montrant un bus qui devrait me plaire compte tenu de mon état nauséeux. Il est adorable, non ?
Sur la route du retour, Léopold m'interpelle en me montrant un bus qui devrait me plaire compte tenu de mon état nauséeux. Il est adorable, non ?
Une fois rentrés, on ne
traîne pas trop. La journée fut longue. Au dodo !
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